Audiovisuel : le retour du spectre de l’interdiction du géo-blocage

Posté par Isabelle Szczepanski le 22 février 2021

Le secteur audiovisuel, qui estime que le géo-blocage est nécessaire pour financer les oeuvres européennes et protéger les licences, se retrouve de nouveau face à face avec des institutions européennes qui veulent le marché unique audiovisuel à tout prix. Une obsession qui pourrait bénéficier aux plateformes internationales plutôt qu’aux oeuvres européennes. 

Une question posée aujourd’hui à la Commission européenne par la Commission Marché intérieur du Parlement européen montre, si c’était nécessaire, que le secteur audiovisuel va encore une fois devoir se battre bec et ongles pour que le géo-blocage des oeuvres continue d’être autorisé dans l’UE. Toute la chaine de valeur de l’audiovisuel – producteurs, diffuseurs, auteurs, et même nombre de plateformes – le répète depuis des années : les licences pan-européennes ne peuvent être la règle dans un marché où la production et la consommation audiovisuelle sont morcelées, et les contrats de licences forcément nationaux. Il en va du financement des oeuvres : un producteur doit pouvoir vendre son oeuvre à des conditions différentes dans des pays différents, l’appétence n’étant pas la même partout pour telle série, tel film, ou tel documentaire. Parallèlement, les chaines et plateformes qui achètent un contenu veulent pouvoir avoir l’assurance d’être les seules à le rentabiliser sur leur territoire.

Règlement de 2018

Le maintien de la possibilité de géo-bloquer les oeuvres est le corollaire de ce morcellement naturel, par langue, par culture,…

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