Les nouveaux vampires

Posté par Isabelle Szczepanski le 11 mars 2016

Entre les producteurs de contenu (médias, audiovisuel, jeux) et le web gratuit, c’est l’histoire d’un malentendu. Un malentendu par lequel les producteurs ont été menés à croire qu’ils avaient un besoin vital des moteurs de recherche et autres réseaux sociaux, alors que c’est l’inverse. Foin du crowdsourcing ! Sans tout ce contenu professionnel, en grande partie, ces plateformes gratuites ne seraient rien. Elles ont un rôle essentiel à jouer dans la distribution dans l’univers numérique, mais elles n’ont pas l’obligation du modèle économique de leur partenaire de fortune.

Facebook, Google, Twitter et les autres chouchoutent de plus en plus les producteurs de contenu professionnel : Instant Articles chez FB, tentatives râtées dans la musique ou pour les newsrooms chez Twitter, ou encore contrats exclusifs de YouTube avec des stars de la vidéo, pour ne citer que quelques exemples. Le contenu crowdsourcé qui est amené sur ces plateformes par les utilisateurs lambdas (UGC) n’a plus trop la cote, avec le temps son attractivité diminue sensiblement.

Après combien de temps se lasse-t-on de lire les états d’âmes de sa belle-soeur sur Facebook, la dernière blague qui fait fureur sur Twitter ou la Xième vidéo de chat sur YouTube ? Probablement ces réseaux, avec leur « data », ont-ils une idée relativement précise du point d’inflexion…

Profitez d'un accès illimité à nos articles :

Abonnez-vous dès maintenant

Déjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.

xvideos com xnxx brazzers porn parisporn desenho porno