Julie Bertuccelli, sur l’ouverture de la Cinémathèque du documentaire : « le cinéma est né documentaire ! »

Julie Bertuccelli est réalisatrice de documentaires et de fiction. La Cour de Babel et Dernières Nouvelles du Cosmos, ses deux derniers documentaires, sont sortis en salles. Elle termine actuellement le montage d’un film tourné au printemps avec Catherine Deneuve et Chiara Mastroianni, dont le titre – encore provisoire – est « Claire Darling ». Nous n’en saurons pas plus sur ce film pour l’instant ! Il y a quelques années, Julie Bertuccelli a décidé de s’engager dans la défense des auteurs, et a été élue présidente de la Société Civile des Auteurs Multimédias (Scam). Cela lui a permis de faire avancer un projet qui lui trottait dans la tête depuis un bout de temps, et dont elle nous parle aujourd’hui : une cinémathèque dévolue au documentaire, et permettant à un large public de voir et revoir des films – français et étrangers – de tous les genres et de toutes les époques. Après quatre ans de négociations avec différents partenaires, ce projet arrive à son aboutissement : la Cinémathèque du documentaire sera lancée début janvier 2018, à la BPI du Centre Beaubourg à Paris mais aussi dans toutes les régions de France. 

Comment vous est venue l’idée de la Cinémathèque du documentaire ?

Je pensais que cela manquait et qu’il était nécessaire de mettre en avant la valeur patrimoniale du documentaire. Du point de vue de la diffusion notamment, l’exposition des oeuvres documentaires est restreinte : souvent, les films documentaires passent à la télévision ou sortent en salles, puis sont oubliés. Pourtant c’est un répertoire important pour nous tous, car il parle de notre société, éclaire notre rapport au monde, révèle sa complexité. Une autre chose que l’on ne dit…

Le service public n’a plus de visibilité financière

Sans nouveau contrat d’objectifs et de moyens à quelques semaines de l’élection présidentielle, le service public est dans le brouillard, incapable d’engager des projets à long terme. Une situation qui se complique avec la polémique sur la redevance, et donc l’incertitude concernant le financement du service public.

La situation a atteint la cote d’alerte. Le service public audiovisuel n’a plus de visibilité. La fin annoncée de la contribution à l’audiovisuel public par presque tous les candidats, le calendrier électoral qui complique les discussions sur le prochain contrat d’objectifs et de moyens (COM), plonge…

La foudre s’abat sur Mathieu Gallet

Mathieu Gallet est révoqué. Le CSA a voté en plénière après sa condamnation dans une affaire de favoritisme du temps de l’INA. Une recours devant le Conseil d’Etat est toujours possible.

Son sort était scellé. Par un coup de fil de la ministre de la culture, Mathieu Gallet savait depuis plusieurs jours que son maintien en poste à la tête de Radio France…

Chronologie des médias : Canal pose ses conditions, la video est contre

La video ne votera pas le texte sur la chronologie et la plupart des organisations syndicales ou représentatives n’ont pas donné leur accord. Canal a mis la pression sur l’accord de financement. FTV, la SACD, la Scam ou encore OCS Y sont favorables. La Ministre attend une réponse pour jeudi.

La ministre a réuni ce midi les protagonistes de ce drame en maintes actes : la chronologie de médias. Très présente, après avoir…

Le droit à rémunération : seule contribution originale du Parlement européen à la directive droit d’auteur

Moins remarqué que le droit voisin des éditeurs de presse ou l’obligation d’exfiltrer les contenus protégés des plateformes en cas d’absence de licence  le droit à rémunération équitable des auteurs et interprètes est pourtant une disposition digne d’intérêt. Elle est en effet la seule à marquer la patte du Parlement européen dans la directive droit d’auteur : la Commission européenne s’était vivement opposée à ce droit au moment de rédiger sa proposition, tandis que le Conseil de l’UE n’en avait pas fait mention dans sa position initiale. 

Le 12 septembre dernier, comme tout le monde ou presque en est conscient, le Parlement européen a soutenu le principe d’un droit voisin des éditeurs de presse, celui de l’encouragement des plateformes à signer des licences avec les ayants-droit, et celui d’une obligation de filtrage des contenus protégés en cas d’absence de licence. Moins remarquée fut l’adoption, au sein du rapport d’Axel Voss, d’une disposition qui ne figurait pas dans la proposition de la Commission européenne de directive droit d’auteur : le droit à rémunération équitable des auteurs et interprètes. Le Parlement européen est en effet d’avis qu’il faut ajouter la disposition suivante à l’article 14 de la proposition de la Commission : « les États membres veillent à ce que les auteurs, interprètes et exécutants perçoivent une rémunération juste et proportionnée pour l’exploitation de leurs œuvres et autres objets protégés, y compris pour leur exploitation en ligne. » Nombre d’acteurs du secteur sont opposés à cette rémunération, comme nous allons le voir. La Commission européenne ne l’apprécie guère non plus. Il est cependant indéniable que le fait que ce soit le Parlement – institution démocratique par excellence – qui l’ait adoptée lui confèrera un poids considérable lors du trilogue.

Accès aux retombées financières 

Les représentants bruxellois des auteurs de l’audiovisuel et du cinéma, et ceux des artistes-interprètes de la musique, du cinéma, et de l’audiovisuel, ont demandé l’introduction d’un droit à rémunération équitable en droit européen dès l’annonce par Jean-Claude Juncker de la ré-ouverture de la directive droit d’auteur en 2014. Il s’agissait avant tout d’obtenir que les auteurs et interprètes aient un accès aux retombées financières des exploitations des oeuvres en ligne, et ce indépendamment des dispositions du contrat qu’ils avaient signé avec leur producteur au moment de la création de l’oeuvre. Idéalement, les représentants…

La rue de Valois au secours de l’UPFI

L’UPFI a perdu son mandat pour négocier dans le cadre du droit du travail pour les quatre prochaines années. Françoise Nyssen, la ministre de la culture, en a été informée.

L’affaire sera certainement anecdotique, à la condition qu’une solution soit trouvée. En attendant, elle a alimenté les discussions…

Jack Lang se montre critique sur le Pass Culture

Jack Lang tance la politique culture du gouvernement, et regrette le peu de soutien apporté aux opérateurs du Live.

Invité sur France Inter, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang s’est montré plus que sceptique sur les effets du pass culture, défendu par Emmanuel Macron. « C’est à partir de la création que doit s’établir une politique des arts. Qu’on fasse confiance aux institutions: quand vous…

Jérôme Roger: « Nous proposons un changement total de mode de répartition »

Le directeur général de l’UPFI, le syndicat des producteurs indépendants détaille le projet de changement de rémunération sur le streaming. L’UPFI s’inscrit dans la perspective tracée par Deezer, qui avait aussi proposé cette modification profonde du reversement de l’argent qui revient aux artistes et aux labels. Le dosseir sur la table de la ministre Françoise Nyssen à quelques jours du Midem.

l’Upfi met la question de la rémunération du streaming sur la table en proposant de changer de périmètre. Pour quelles raisons ?

Le streaming est devenu un élément essentiel du « core business » des producteurs. En 2016, il a représenté 26% de la totalité des revenus liés aux ventes physiques et numériques. Pourtant, il suffit de regarder semaine après semaine les résultats du Top 200 streaming pour constater une concentration grandissante du nombre d’écoutes au profit de quelques dizaines de titres. Cela bénéficie d’ailleurs essentiellement à un segment déterminé des musiques urbaines. Selon GFK , la part du top 200 représente 18 à 20% du total des écoutes de titres. c’est considérable et cette situation a interpellé nombre de producteurs.

La règle actuelle de répartition des revenus est fondée sur un système prorata numeris. C’est le nombre d’écoutes d’un même titre rapporté à l’ensemble des écoutes de titres par pays et par mois qui sert de clé de répartition des revenus du streaming. Selon nous, il n’est pas…

Le top des services de piratage selon la RIAA

La RIAA dresse la liste des sites de piratage. Le streaming et les services de ripping sont de plus en plus nombreux. En France, le gouvernement n’a rien annoncé à ce sujet.

Comme chaque année, la RIAA a fait la liste des sites ou services les plus utilisés dans le monde pour le piratage de musique en ligne. Cette liste sert de base pour le gouvernement américain dans ses actions contre la contre-façon, notamment sur le Net. Sans surprise, on retrouve dans cette liste des historiques comme…

Presse: l’ARDP invente l’état d’urgence

L’autorité administrative invoque des situations exceptionnelles pour valider les propositions des grands éditeurs dont certaines dérogent au droit commun. (Document à téléchearger)

Lorsque les attentats du Bataclan ont frappé la France, François Hollande avait décrété l’état d’urgence permanent, aujourd’hui l’Autorité de la Régulation et de Distribution (ARDP) de la presse considère que la situation exceptionnelle que connait la distribution de la presse autorise des décisions exceptionnelles.
« Le CSMP (Conseil Supérieur des Messageries de Presse où sont représentés les grands éditeurs) peut être fondé singulièrement dans une période de bouleversements majeurs des équilibres économiques du secteur, à envisager de mettre en oeuvre les mesurés appropriées…

Directive droit d’auteur : ce n’est pas encore fini

Le texte de la directive droit d’auteur accordé entre les institutions européennes hier n’a pas terminé son chemin : il doit encore être adopté par les institutions. Surtout, la Commission affaires juridiques du Parlement européen doit voter en sa faveur avant qu’il puisse être examiné en plénière, et cette étape ne passera pas nécessairement comme une lettre à la poste.

La version définitive du texte décidé hier entre institutions européennes n’est pas encore disponible. « Celle qui figure sur le site de Julia Reda n’est pas la bonne version », nous indique une collaboratrice parlementaire, « nous n’avons pas encore le texte définitif. » Quoi qu’il en soit, l’atmosphère est aux réjouissances : aussi bien du côté de la Commission européenne, que du Parlement, on se félicite d’un travail rondement mené malgré les obstacles. L’assistant parlementaire du député…

Bruno Boutleux, DG de l’Adami « L’absence de cap clair est mortifère pour la filière »

Bruno Boutleux quitte la direction générale de l’Adami. C’est le bon moment pour prendre de la hauteur sur son bilan à la tête de l’OGC mais aussi s’exprimer sur les sujets du moments et comment faire avancer la filière musique dans la bonne direction, selon lui. CNM, rémunération proportionnelle et équitable, rôle de l’Etat, copie privée, poids de l’audiovisuel dans les revenus, et enfin la place de Bruxelles, ce sont tous ces sujets qu’aborde Bruno Boutleux dans nos colonnes.

Après toutes ces années à la tête de l’Adami, quel bilan tirer de votre action ?

A mon arrivée, j’avais trouvé une société mise au ban des OGC, à cause notamment de la licence globale. Aujourd’hui, la confiance est là. Nous avons des accords de coopération avec d’autres OGC français (Spedidam et SPPF). Nous contribuons pleinement aux actions collectives de défense de nos droits (copie privée et rémunération équitable). L’Adami s’est beaucoup internationalisée avec 42 accords dans le monde entier avec des OGC homologues. En 15 ans, nous avons doublé le montant de nos perceptions. Et, du côté des artistes, leur immense majorité se déclare satisfaite des services que nous leur apportons. Leur adhésion à nos valeurs est également très forte. Comme tous les OGC, l’Adami est une coopérative, non lucrative, où chaque voix à le même poids. Les artistes y sont sensibles. Cela fait de nous, un repère moral important. 

Enfin à l’interne, il y a 15 ans, l’Adami avait urgemment besoin d’affronter tous les défis technologiques qu’imposait l’émergence du digital. Nous avons comblé notre dette technologique pour devenir pleinement opérationnels et nous situer aujourd’hui dans la très bonne moyenne des acteurs de la gestion collective. Ma satisfaction personnelle tient aussi au fait que la gestion collective, cette « vieille chose » inventée au 18ème siècle,…

SFR ciné, une option pour la nouvelle chronologie des médias

La nouvelle chronologie des médias doit assurer la mutation du mécanisme d’investissement dans la création. Un nouveau dispositif à paliers « vertueux » qui passe déjà au révélateur des nouvelles offres SFR.

La nouvelle chronologie des médias devrait entrer en vigueur après le vote de la loi sur l’audiovisuel prévue en fin d’année. Elle introduira pour la première fois un échelonnement « vertueux »…

Marc Schwartz propose d’en finir avec les coopératives de presse

Marc Schwartz propose d’en finir avec les coopératives de presse, et les différents comités présidants à la distribution de la presse. Le conseiller a remis à la Ministre de la Culture un rapport pour le moins radical, dont il sera surement bien compliqué de sortir une mesure qui ne mette pas le feu aux poudres.

Depuis son départ contraint du cabinet de la ministre de la Culture, Marc Schwartz s’était vu confier une mission sur la distribution de la presse par Françoise Nyssen. Comme le rappelle le conseiller à la cour des comptes, la situation de la distribution de la presse en France est catastrophique (Voir nos articles)….

Redevance : le gouvernement se contredit encore

Après une déclaration de Christophe Castaner, le ministre Gérald Darmanin a démenti ses propos sur une éventuelle taxe sur les tablettes.

La phrase de Françoise Nyssen sur une réforme de la redevance lors du festival de la fiction TV à La Rochelle a fait encore des vagues ce lundi dans les rangs de la majorité. La ministre avait promis…

Le centre national de la musique 2 à l’abandon

La maison commune de la musique, aussi appelé centre national de la musique 2, n’est pas seulement encalaminé. Il est aujourd’hui laissé à l’abandon par la rue de Valois.

Il y a un peu moins d’un an, lors d’un Midem sous la chaleur d’un été retrouvé à Cannes, la ministre de la culture lancée, à la suprise quasi générale, l’idée d’une maison commune de la musique. Un chantier ambitieux, qui laissait déjà…

Vers une grande loi sur l’audiovisuel et l’internet

Une nouvelle loi est demandée par les professionnels de l’audiovisuel et de la création, qui permettrait de fondre le cadre législatif autant des médias que de l’internet.

Le temps du législateur revient pour la rue de Valois. Olivier Schrameck a été le premier à dégainé. Le président du CSA a pris la parole pour voler au secours de France Télévisions d’une part mais aussi pour dénoncer la situation actuelle qui l’oblige à réguler un secteur régit par une loi de 1986, qu’il conviendrait de réécrire, et pas seulement de modifier. Cette fois, c’est Pascal Rogard, le directeur général…

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