Selon le New York Times, la Commission européenne aurait accepté les propositions remises in extremis par Google le 1er février pour mettre fin à l'enquête concernant ses pratiques anticoncurrentielles dans le "search". Les mêmes sources affirment que la firme de Mountain View n'aura pas à modifier son algorithme mais devra étiqueter clairement les services qui lui appartiennent et parfois même afficher les résultats provenant de moteurs de recherche rivaux. Ce sont particulièrement les services de commerce, de recommandation et de localisation qui étaient visés, avec des concurrents comme Yelp ou TripAdvisor qui s'estimaient lésés. Si les modifications sont validées après un mois de test du marché, étape pendant laquelle d'autres entreprises peuvent s'exprimer sur les nouvelles modalités, elles devraient être visibles début juin et marqueraient une victoire de l'Europe là où les autorités compétentes aux Etats-Unis avaient fini par faire machine arrière. Pour autant la Commission n'a pas confirmé l'information, et il pourrait tout à fait s'agir là de manoeuvres de la société pour éviter un procès. D'autant que, quand bien même l'accord serait scellé, Google ne serait pour autant pas sortie de ses tracas juridiques, puisqu'une autre enquête antitrust vise la compagnie et ses pratiques sur son OS mobile, Android.