Selon les informations de BFMTV, la médiation confiée en juin au commissaire aux comptes René Ricol, afin de mettre fin au conflit opposant Lagardère et Vivendi, et qui devait prendre fin en septembre, aurait bénéficié d'une rallonge de quelques semaines. Il s'agir de régler le différend qui les oppose depuis février 2012, date à laquelle Lagardère a attaqué son rival devant les tribunaux. Il estimait qu'en choisissant de ne pas verser de dividendes sur les bénéfices de Canal+ (dont il possède 20% et Vivendi 80%) mais au contraire de s'accorder un prêt à un taux très favorable, la compagnie de Jean-René Fourtou avait commis une faute, et réclamait que l'argent soit rendu ou qu'un million d'euros de compensation par jour ne soit versé. En réponse de quoi Vivendi a contre-attaqué, en demandant 8,9 millions d'euros à Lagardère, dont 7,2 millions d'euros de dommages en raison du "préjudice d'image" engendré par les poursuites initiales. Au vu des situations actuelles des deux entreprises, c’est finalement Lagardère qui a tout intérêt à ce que le contentieux soit réglé à l'amiable, puisque l'autorisation de mise en Bourse de Canal+ expire en avril 2014, et qu'il s'agit de sa seule porte de sortie pour se délester de ses 20% dans la chaîne cryptée. A moins de vendre à Vivendi...