Le 21 novembre, le verdict tombait dans le procès opposant Samsung et Apple, le premier étant accusé d'avoir violé plusieurs brevets de l'iPhone produit par son concurrent. Et une fois de plus, le jury a tranché en faveur de la firme de Cupertino, condamnant le fabricant coréen de smartphones à payer 290 millions de dollars à son rival pommé. Si l'on ajoute à cela les dommages déjà validés par la juge Lucy Koh et qui s'élèvent à 600 millions, l'addition est plutôt lourde pour Samsung puisqu'elle se monte à près d'un milliard de dollars, soit la somme que réclamait originellement la compagnie de Tim Cook. Pourtant, le fabricant des Galaxy avait bien tenté une stratégie de "mea culpa" de dernière minute lors de l'ouverture du procès le 12 novembre. Par la voix de son avocat, Bill Price, Samsung avait en effet reconnu qu'il y avait bien eu violation des brevets de la compagnie à la pomme. "Dans cette affaire nous ne ne nions pas que les 13 téléphones (visés par la plainte) contiennent des éléments de la propriété d'Apple" avait-il ainsi admis avant d'arguer que les différences de revenus chez Samsung avant et après pillage soulignées par la firme de Cuprtino ne justifiaient pas le montant de dommages réclamés.