Pour cette première table ronde, l'Adami fait parler ensemble Guillaume Blanc, directeur général du SNEP, Mark Williamson, directeur des "artistes et services" chez Spotify et Feargal Sharkey, chanteur des Understones et Pdg de UK Music.
- Guillaume Leblanc prend la parole et affirme que la filière peut se parler et qu'il n'y a pas de confrontation. Concernant le sujet du débat, le dg du Snep estime que le piratage a fait de l'argent sur le dos de la musique. Utilisant le terme "siphonnage".
Guillaume Leblanc rappelle que le Snep a fait justement une étude sur les revenus des artistes, celle-là même que l'Adami met en cause ... Selon lui, l'artiste a tout à gagner avec le numérique. "Quand on parle de la valeur, on doit être précis, on doit parler des revenus générés. Des profits", souligne Guillaume Leblanc. La salle gronde ...
- la discussion se focalise sur un duel entre Spotify et UK Music. Ce dernier reproche évidemment à la plateforme le peu de rémunération. Estimant que "8 ou 13% de rien du tout", ne représente rien. En revanche, UK Music préférerait que le streaming soit sous le régime du broadcast en Angleterre.
Spotify n'est pas vraiment d'accord et préfère essayer d'expliquer que le monde a changé. Que le numérique mérite une prise de conscience de la part des artistes.
- Spotify explique que les utilisateurs n'ayant pas souscrit un abonnement génèrent tout de même 41$ par an ! Dont 70% vont aux ayants droit. Rappelons que l'abonnement Spotify c'est 120$ par an. La différence est faible.
- Spotify souligne que le 70/30 est la limite acceptable pour assurer son modèle économique. "Si vous ne voulez pas que votre musique soit sur Spotify, ne la mettez pas"... "Vous avez l'option". Rappelle Williamson.
- selon Sharkey, il faut revoir le partage global. Il faut être "juste, et équitable" entre les ayants droit, les intermédiaires et les sociétés de la hi-tech, ce qui déclenche quelques applaudissements...
Fin de cette table ronde.