FIPA 2015 : Rémy Pflimlin entre bilan et successeurs qui ne se bousculent pas…
Le concours de beauté pour désigner le futur patron de France Télévisions sera lancé dans quelques semaines par le Conseil Supérieur de l’audiovisuel (CSA). Un CSA absent au 28e FIPA, le Festival international des programmes audiovisuels, qui s’est achevé hier à Biarritz. Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions en fin de mandat, y a pourtant défendu le bilan de ces 4 années de présidence, sans se déclarer candidat à sa succession.
C’est un Rémy Pflimlin offensif et droit dans ses bottes qui a parcouru les 23 et 24 janvier le Festival International des programmes audiovisuels (FIPA) de Biarritz. Le vendredi matin, il a profité de la tribune du grand débat organisé par les sociétés d’auteurs (Scam et Sacd), face aux professionnels et aux politiques (la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, les parlementaires de la majorité, le député Patrick Bloche et le sénateur David Assouline), pour répondre publiquement aux critiques formulées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, dans son récent bilan sur France Télévisions. Le CSA lui reproche un « manque d’audace » dans les programmes. « Prendre des risques et ne pas se soucier de rencontrer l’audience, ne correspond pas à notre mission » a rétorqué en substance Rémy Pflimlin. Seule « une relation de confiance refondée avec le public permet de prendre des risques ». Plus tard, il a répété que « le débat sur l’innovation ne pouvait être fertile que si les chaînes publiques pouvaient s’appuyer sur la confiance du public ». La stabilité globale des audiences du groupe de 2010 à 2014, le frémissement à la hausse de la part d’audience de France 2 en 2014 (+0,1 point) équivalent à la baisse enregistrée par…
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