La politique effrénée d'achat de droits de la chaine qatarie n'est évidemment pas le signe d'une gestion apaisée des comptes. Canal Plus avait d'ailleurs attaqué régulièrement son adversaire sur ce thème, laissant planer le doute d'une concurrence déloyale, sous la forme d'un dumping. C'est la banque Natixis qui vient ajouter une pierre dans le jardin du groupe... En effet, BeIN Sports accumulerait 2,2 milliards d'euros de dettes entre 2012 et 2020. Le cout de le grille atteint 387 millions d'euros en 2014, et devrait augmenter encore plus dans les années à venir du fait d'acquisitions nouvelles de droits. L'enveloppe serait de 450 millions d'euros pour 2017, et si le nombre d'abonnés croît lui aussi de 2 à 3 millions d'abonnés ce n'est pas suffisant pour équilibrer les comptes selon Natixis. En 2017, BeIN Sports réalisera un chiffre d'affaires de 275 millions d'euros. Dans ces conditions, se pose légitimement la question de l'actionnaire de la chaine, qui pour l'instant a toujours épongé les dettes, s'inscrivant dans une stratégie d'investissements à long terme. Cette étude Natixis a été révélée par Satellifax, et doit certainement faire le bonheur de la direction de Canal Plus.
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