Ressources en hausse pour la SPPF

Le marché de la musique n'est pas orienté au beau fixe, mais celui des droits se porte à merveille. La SPPF (société des producteurs de phonogrammes français) vient de publier son bilan pour l'année passée, et il est assez satisfaisant. Cependant, la société civile des producteurs indépendants malgré "un contexte qui reste difficile pour l’ensemble des producteurs phonographiques" enregistre une "forte progression en 2014 des droits perçus : 35,3 M€ de revenus contre 31,3 M€ en 2013, soit une augmentation de 12,7%". La SPPF explique cette croissance par "la bonne tenue de la Rémunération Equitable, notamment dans le secteur des lieux sonorisés avec 17,7 M€ de perceptions, en augmentation de 21% par rapport à 2013 (dernière année de montée en régime du barème adopté en 2010) ; une progression de 22,9% des droits placés en gestion collective volontaire (télévision, sonorisation, attentes, etc.) ; une stabilité des droits vidéomusiques (5,54 M€ vs 5,419 M€ en 2013). A noter que ces résultats sont également dus à des régularisations en faveur de la SPPF vis-à-vis à la SCPP". Autre sujet de satisfaction, dont le règlement c'est finalement fait en faveur des sociétés de droit : la copie privée dont le "bon niveau de perception atteint 8,82 M€, soit +1,4% vs 2013". L'argent récolté fait l'objet d'une répartition aux ayants-droit : "les répartitions, hors avances financières, se sont élevées à 24 M€ (+24% vs 2013), et totalisent 32,7 M€ en tenant compte des avances financières". La SPPF se félicite d'ailleurs d'entretenir un "taux de retenue de 6,5%", "l’un des taux les plus faibles pratiqués en Europe", ajoute t-elle. Enfin le budget des aides a atteint 6,2 M€, dont 5,5 M€ ont été attribués à des subventions directes aux membres de la SPPF : "204 albums de création (vs 198 en 2013), 257 vidéomusiques (vs 191) et 101 aides à la promotion-développement (vs 89) ont été aidés en 2014". La SPPF évoque également pour les sujets à venir de son agenda : la reconstitution de la commission copie privée, la mise en place des préconisations du rapport Imbert-Quaretta, mais sans que cela ne vienne perturber la réponse graduée.

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