Le président du directoire du groupe M6 n'a jamais varié d'un iota dans ses déclarations. Depuis des années, Nicolas de Tavernost enfonce le même clou : la réforme de l'audiovisuel. Cette fois, à l'occasion de la présentation des résultats du groupe - résultat net en hausse de 10,2% à 123,4 millions d'euros, alors que le résultat opérationnel s'apprécie à la baisse de 1,7% à 207,5 millions d'euros, et le chiffre d'affaires a progressé de 0,4% à 1,257 milliard d'euros bien que les revenus publicitaires baissent de 1,5% sur la période - que le président est revenu donc sur l'intérêt d'une loi "Macron 2". «La loi Macron s'occupe des taxis, elle pourrait s'occuper aussi de l'audiovisuel dans une loi Macron 2. Il y aurait beaucoup d'efforts à faire dans ce domaine», a indiqué Nicolas de Tavernost, qui regrette notamment les modifications à minima des décrets producteurs. «Nous pensons que la distribution doit être réservée à ceux qui sont le plus capables de la faire, tantôt les sociétés de production, tantôt les sociétés de diffusion», a-t-il souligné. Nicolas de Tavernost avait co-signé une lettre avec les autres patrons historiques de l'audiovisuel en août 2014, adressée à la rue de Valois.