Qu'il est loin le temps où pour être cool un site internet devait en premier lieu se vanter de crucifier la création sur la croix du progrès technologique... Depuis, le business a repris ses droits, et la fin de l'UGC (contenu posté par de non professionnels), les plateformes du Web se sont aperçues que leurs intérêts et celui des créateurs coïncidaient. Facebook est un média mondial, généraliste, proposant essentiellement une reprise de contenus videos sur la "timeline" de ses membres. Et pour se garantir de la frilosité des meilleurs producteurs, le site créé par Mark Zuckerberg fait une pas décisif dans le sens de la lutte contre le piratage. Fini le "notice and take down", ou l'interdiction a postriori d'un contenu, cette fois Facebook va proposer des outils de gestion complets qui permettront d'aller au devant de l'illicite. "Cette technologie est réalisée sur-mesure pour notre plateforme, et permettra à ces créateurs d'identifier des correspondances de leurs vidéos sur Facebook à travers les Pages, les profiles, les groupes et les géographies. Notre outil de matching évaluera des millions d'uploads de vidéo rapidement et précisément, et lorsque des correspondances apparaîtront, les éditeurs pourront nous les rapporter pour que nous les supprimions", indique Facebook dans sa communication. ""A long terme, notre objectif est de fournir un système de gestion vidéo complet qui répond aux besoins de nos partenaires. Ca prendra du temps, mais nous travaillons dessus, et nous y sommes dédiés", ajoute le site, qui comme le fait remarquer Numerama : Facebook "ira lui-même regarder dans ses pages les vidéos dont les droits sont susceptibles d'être détenus par ses partenaires".