Vincent Bolloré a le temps. La posture affichée par le patron de Vivendi dans les médias, chaque fois qu'il est interrogé sur l'audience déclinante du Grand Journal, n'est pas factice. Vincent Bolloré a les yeux sur les indicateurs qui comptent ; il en a logiquement déduit qu'il n'y avait pas de raison de changer tout après quelques semaines. Explication : l'audience du Grand Journal n'est pas au beau fixe, ce serait mentir que de soutenir le contraire. En moyenne l'équipe de Maïtena Biraben fait un gros tiers de téléspectateurs de moins sur sa tranche que l'an passé - qui n'était pas non plus canonique. Et pourtant, cette chute d'audience n'a rien de catastrophique pour les revenus publicitaires du groupe. Il n'y a pas péril en la demeure, loin de là. Selon des sources internes, la perte d'audience représente à peine - 1% de part de marché publicitaire, une fois rapporté au total de recettes du groupe Canal Plus. De quoi donc, ne pas s'alarmer, et donner à Vincent Bolloré le temps de la réflexion.