La question est complexe. Et la ministre Fleur Pellerin a choisi le camp de la prudence mais aussi de l'aporie pour France Télévisions. La ministre de la Culture et de la communication souhait en effet que le prochaine chaine d'information du groupe public ne soit pas financée par de la publicité sur ses écrans. «Si on a une chaîne d'information en continu qui affiche aussi sa singularité en étant totalement sans publicité, cela me va très bien, a déclaré Fleur Pellerin ce matin sur RTL, ajoutant :"Je souhaite qu'il n'y ait pas de coût supplémentaire pour les contribuables. Les responsables de l'audiovisuel public le savent très bien, et je ne souhaite pas non plus déstabiliser le marché publicitaire». Une décision qui ne pourra que satisfaire le CSA qui est encore sur la corde raide avec le dossier LCI. En revanche, comme on pouvait s'y attendre du côté de France télévisions, la chaine public d'information n'aura pas de budget supplémentaire. D'ailleurs, celui-ci devrait être relativement réduit pour la première année de fonctionnement. Enfin, il conviendra surement alors de se poser la question d'une chaine supplémentaire pour le service public alors qu'il existe déjà France 24, dont la convention pour une diffusion sur la France est tout à faire envisageable, si l'on se place dans la perspective actuelle définie par le CSA.