Powa, une "licorne" qui était censée être la fine fleur de la fintech britannique, a été mise en administration. La start up créée par Dan Wagner va désormais défrayer la chronique non plus pour sa technologie de paiement - dont un paiement par reconnaissance d'images - mais pour les frasques immatures de son équipe dirigeante. Bureaux luxueux dans les plus grandes capitales du monde, fêtes démesurées, et faux contrats soit-disant signés avec de grandes sociétés puis montés en épingle par une société de relations publiques très bien rémunérée, apparemment la liste des erreurs commises est longue. Autrefois vantée par tous les politiques - David Cameron en tête - voulant montrer la réussite de Londres en matière de start-ups, Powa est désormais sous la responsabilité d'un administrateur judiciaire, passant d'une valorisation supposé de plus d'un millard de dollars - son fondateur disait même en 2015 qu'elle atteindrait les 3 milliards, à une valorisation encore indéterminée.