L'ADAMI, représentant des artistes-interprètes, a dévoilé aujourd'hui les premiers chiffres de son étude "quelle place pour les artistes à l'ère du numérique ?", qui sera publiée à la rentrée. Dans l'ensemble, la première source de revenu des artistes-interprètes de la musique demeure la scène, et la gestion collective des droits voisins est la seconde. "En France, les droits voisins représentent environ 50% du chiffre d'affaires de la musique enregistrée", souligne l'ADAMI. Autre tendance : "55% des artistes-interprètes qui ont le choix entre l’autoproduction et la signature avec un label ont préféré s’autoproduire. Ce taux était de 45% en 2007". Sur la croissance de l'auto-production, Jean-Jacques Milteau, Président de l’Adami, déclare : "le changement de modèle de la musique se traduit par une perte de valeur pour les artistes-interprètes, l’autoproduction est pour eux un moyen de compenser cette perte de revenus. Pour autant, l’autoproduction s’accompagne d’un transfert de charges et de responsabilités qui pèsent directement sur l’artiste lui-même ».