À l'occasion du débat parlementaire sur la loi de finances, le ministère de la culture s'est opposé à l'extension du crédit d'impôt phonographique aux éditeurs de musique, ce qui n'a pas eu l'heur de plaire aux éditeurs. "Pourquoi les éditeurs de musique sont-ils les seuls investisseurs de la musique à n’avoir pas accès à un crédit d'impôt ?" a demandé la CSDEM, organisme rassemblant les principaux éditeurs musicaux français. Et d'ajouter : "les éditeurs de musique qui sont les investisseurs du temps long de la création musicale ont pourtant subi et fait face à la même crise et aux mêmes mutations que celles qui ont justifié la mise en place heureuse de crédits d’impôt en faveur du disque et du spectacle." Pour expliquer son refus, Audrey Azoulay a notamment argué du fait que nombre d'éditeurs sont également producteurs, et qu'à ce dernier titre ils bénéficient déjà d'un crédit d'impôt. À cela, la CSDEM rétorque que "les Editeurs regrettent que la Ministre réduise la question au fait que certains éditeurs que sont également producteurs, alors même que certains producteurs de phonogrammes sont également producteurs de spectacles vivants et peuvent bénéficier à ce titre de deux crédits d’impôt distincts".