Presse : un plan liberticide du gouvernement

Posté par Emmanuel Schwartzenberg le 2 février 2018

Les MLP envisagent de porter l’affaire à Bruxelles en cas d’application forcée de la taxe tandis que le gouvernement veut réformer la loi Bichet afin que les éditeurs ne soient plus représentés au sein des messageries individuellement mais en fonction du chiffre d’affaires qu’ils réalisent.

Les grands éditeurs parviendront-ils à imposer jusqu’au bout leur volonté ? L’histoire de la presse de ces vingt dernières années le prouve mais la gravité de la situation économique semble libérer les protagonistes de toute inhibition. Ce désir de résister est d’autant plus fort chez les petits et moyens éditeurs qui ont parfaitement compris que le projet Presstalis n’était qu’un plan d’urgence de plus. La décision prise par le conseil supérieur des messageries de presse d’imposer à tous les éditeurs une contribution à hauteur de 2,25% du chiffre d’affaires pour reconstituer les fonds propres de Presstalis comme des MLP – qui n’en veulent pas- sera, vraisemblablement appliquée.
Les éditeurs doivent faire parvenir leurs contributions d’ici mardi 6 février pour permettre à l’ARDP (Autorité de Régulation…

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