Nous publions le jugement de conciliation obtenu par Presstalis, alors que Eric Fottorino, patron du 1, demande une enquête parlementaire sur le versement de l’Etat. Ce jugement s’assimile en fait à un plan de continuation plaçant la gouvernance de Presstalis sous tutelle du tribunal de commerce. Michèle Benbunan, pdg de l’ex NMPP, doit rendre des comptes sur sa trésorerie tous les mois et sur l’exécution du plan de sauvegarde chaque trimestre.
Les 90 millions d’euros de prêts d’Etats sont payés sur deux ans, les éditeurs versent 50 millions d’euros et sont caution sur 30 millions d’euros. On apprend également dans ce jugement que l’entreprise n’avait pas payé ses charges sociales et qu’un plan d’étalement de cette dette sociale sur deux ans a été négocié et accepté par la puissance publique.