La petite noblesse de Facebook devant les députés anglais

Posté par Isabelle Szczepanski le 28 novembre 2018

Les années pendant lesquelles Facebook affirmait que l’auto-régulation était la seule solution sont révolues. Mais si le réseau de Mark Zuckerberg accepte désormais la nécessité d’être régulé, ses représentants dépensent également beaucoup d’énergie à essayer de démontrer qu’ils ne sont pas vraiment responsables juridiquement des errements passés, le scandale Cambridge Analytica en tête. Pour une société cotée comme Facebook, c’est compréhensible. Mais avec peu d’éléments à l’appui de leurs affirmations, les représentants du réseau social Numéro Un peinent à convaincre que Facebook a, entre sa création et il y a quelques mois, géré les échanges de données sur son réseau avec considération pour ses usagers et pour la démocratie : l’intervention du baron Allan hier à Londres en est le dernier exemple. Le fait que les parlementaires britanniques disposent désormais des documents de Six4Three, dont certains semblent être en opposition totale avec les affirmations publiques de Facebook, augmente le malaise.

Hier, le Digital, Culture, Media and Sports (DCMS) Committee de la House of Commons britannique avait convié des Parlementaires de plusieurs pays – dont la sénatrice française Catherine Morin-Desailly – pour une grande interrogation de Mark Zuckerberg. Ils ont du se satisfaire d’une chaise vide au nom du CEO de Facebook, et de la présence de Richard Allan, vice-président des relations institutionnelles du réseau pour la région Europe-Moyen Orient. Chose étonnante pour la plupart des Européens continentaux,…

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