Dans un contexte exceptionnel, les rencontres cinématographiques se sont terminées, après une série de débats, marqués surtout par l’absence des plateformes. Alors même que le gouvernement met la dernière main au décret qui devrait permettre d’imposer un quotas de financement des œuvres audiovisuelles françaises. Cette absence se fait sentir dans le texte de cloture des rencontres rédigé par Pierre Jolivet. Le président de l’ARP note à propos du décret SMA que « Ce nouveau partenariat, nous l’accueillons évidemment positivement car il élargira l’accès à nos œuvres à un public sans doute plus large et différent. Mais il est surtout « juste » et « indispensable » qu’à l’heure de la COVD où le cinéma va si mal, les plateformes, grandes gagnantes de cette période mortifère, participent au financement de la création. Comme les chaines de télévision depuis des décennies, ou les chaines payantes comme CANAL+ ou OCS dès leur arrivée sur nos petits écrans ». Il y voit cependant deux obstacles « En premier, la possibilité pour ces géants américains d’acquérir sans limite les droits monde. Ce séisme terriblement dangereux fragiliserait le principe d’exception culturelle », et « le deuxième obstacle, qui est de même nature, est d’ouvrir la possibilité, pour ces géants américains multimilliardaires, à travers la création de filliales européennes, de devenir producteurs délégués sur le territoire européen.« .