Le compte n'y est pas pour les documentaires. La société civile des documentaristes salue la signature des conventions entre les steamers et le CSA mais regrette fortement le niveau d'investissement requis dans les documentaires. "Le documentaire dindon de la farce", déclare la Scam qui explique que "le pourcentage d’investissement réservé au documentaire est fixé à un niveau dérisoire dans chacune des trois conventions publiées". "Celui arrêté dans la convention de Netflix en particulier, est inacceptable et incompréhensible", s'emporte la Scam, alors que l'on sait combien le documentaire est un produit consommé par les abonnés de Netflix, et particulièrement les documentaires français. "Si la prise en compte de la diversité par fléchage des investissements par genre d’œuvres est positive, le taux retenu est incompatible avec les ambitions portées par les dispositions du décret qui ouvraient cette possibilité", conclut la Scam.