EUIPO sur l’IA : « Le principe de base de l’octroi de licences est la possibilité de dire non »

L’Office de l’UE pour la propriété intellectuelle estime dans une étude que l’entraînement des IA génératives avec des données protégées par le droit d’auteur ne peut se concevoir que dans le cadre de licences, avec pour corollaire le droit pour les ayants-droit de refuser ces licences. Pourtant l’institution souligne que le mécanisme de réservation de droits institué par la directive de 2019 n’est à ce stade pas une solution suffisamment efficace pour dire « non ».

L’Office européen pour la propriété intellectuelle basé à Alicante travaille depuis plusieurs années déjà sur la thématique des relations entre IA et droit d’auteur. Dès 2022, l’Office publiait une étude sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la violation et l’application du droit d’auteur et des dessins et modèles. En fin de semaine dernière, l’institution a poursuivi cet effort, avec un nouveau rapport prenant en compte toutes les évolutions et tendances récentes, et comportant des recommandations…

Droit d’auteur : Donald Trump renvoie Shira Perlmutter !

L’éviction de Shira Perlmutter, directrice de l’Office américain des droits d’auteur, par Donald Trump suscite des inquiétudes quant à l’avenir du copyright face aux enjeux soulevés par l’intelligence artificielle et les intérêts des géants technologiques.

Le président Donald Trump a décidé de limoger Shira Perlmutter, directrice de l’Office américain des droits d’auteur. Cette décision, rapportée par CBS News et Politico, a été confirmée par Joe Morelle, un représentant démocrate influent au sein du Comité de l’administration de la Chambre des représentants. Ce départ soulève des…

Preuve de propriété intellectuelle par blockchain : une victoire pour la startup française BlockchainYourIP

Pour la première fois en Europe, la justice française a reconnu la validité d’une preuve issue d’une blockchain publique dans un procès pour contrefaçon, validant ainsi les protocoles de la startup dont la technologie a été utilisée, BlockchainYourIP. Selon la jeune pousse, cette innovation juridique pourrait être très utile à la protection du droit d’auteur face aux IA génératives.

« La Blockchain n’est plus une technologie du futur : elle devient dès aujourd’hui un pilier de la confiance numérique…

Yves Rolland prend la tête de la commission de contrôle des OGC

La Cour des comptes vient de nommer Yves Rolland président, et Emmanuel Marcovitch rapporteur général.

La commission de contrôle des OGC se renouvelle. Sur proposition de Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, Yves Rolland, président de chambre à la Cour, vient d’être nommé président…

Concord, UMG et Abko contre Anthropic : les éditeurs n’obtiennent pas leur injonction préliminaire

Dans la première étape importante du procès des éditeurs de musique contre Anthropic aux Etats-Unis, le juge réfute la demande préliminaire des plaignants, la jugeant trop large. Les éditeurs avaient réclamé, dans l’attente d’une décision sur le fond, qu’Anthropic ne puisse utiliser leurs œuvres. 

Le 18 octobre 2023, les éditeurs de musique…

IA Act : la culture déçue par les travaux de la Commission sur le respect du droit d’auteur par les développeurs

Quelques semaines avant la publication d’un Code de bonnes pratiques par la Commission européenne dans le cadre du Règlement européen sur l’IA, le secteur créatif ne cache plus sa déception, et souligne que tel qu’elle est écrite, la troisième version du texte, loin d’éviter les procès, les rendrait inévitables.

Le secteur culturel nourrit de moins en moins d’espoir que le respect des droits de propriété intellectuelle par les IA génératives soit garanti par le processus de mise en œuvre du Règlement européen sur l’IA (IA Act), actuellement en cours à Bruxelles. La Commission européenne a lancé, à la mi-2024, de grands travaux pour la rédaction d’un « Code de bonnes pratiques » sur base de l’IA Act. Celui-ci devait notamment permettre de rendre plus concrètes les dispositions…

IA : le dilemme des artistes interprètes

L’Adami et la Spedidam ont entrepris de protéger les droits de leurs sociétaires face à l’émergence de l’intelligence artificielle en proposant un « opt-out » a priori sur les oeuvres. Il est donc temps certainement de revenir sur les enjeux d’une telle bataille dans un paysage où l’IA évolue à une vitesse supersonique, et de mieux comprendre de quoi il s’agit. 

L’intelligence artificielle (IA) s’impose désormais comme un acteur central dans la création artistique, bouleversant en profondeur le paysage culturel, particulièrement celui des artistes interprètes. L’arrivée des nouvelles technologies génératives comme Suno AI, capable de créer des chansons originales à partir de simples commandes textuelles ou même d’un fredonnement, annonce une transformation radicale de la pratique artistique traditionnelle. Ces évolutions ouvrent des perspectives immenses tout en soulevant des inquiétudes légitimes chez les interprètes, confrontés à une révolution qui pourrait bien redéfinir leur métier et leur rapport au public.

Concrètement, les artistes interprètes voient dans l’intelligence…

IA et droit d’auteur : le livre ouvre la salve des procès

Le tout premier procès sur le territoire français contre l’utilisation d’oeuvres par des IA vient d’être d’être lancé par le Syndicat national de l’édition, la Société des gens de lettres et le Syndicat national des auteurs et compositeurs, contre Meta.

Les éditeurs et créateurs de livres intentent un procès à Meta pour utilisation illicite de leurs œuvres pour entraîner leur IA, et pour parasitisme. « La création d’un marché de l’IA ne peut pas se concevoir au détriment du secteur de la culture », a déclaré Vincent Montagne, président du Syndicat national de l’édition, à cette occasion. La Société des gens de lettres…

IA : l’Adami exerce son droit de réserve au nom de ses membres

L’Adami annonce aujourd’hui qu’elle exerce, au nom de ses membres artistes-interprètes, son droit d’opt out en vertu de la directive droit d’auteur de 2019. Les développeurs d’IA et autres applications de fouilles de textes et de données doivent donc désormais demander une autorisation avant d’utiliser l’image, la voix et les interprétations des membres de l’Adami.

« L’Adami prononce un droit d’opposition (opt-out) au titre des droits que lui ont confiés ses plus de 49 000 artistes-interprètes associés, sous réserve des droits déjà cédés à des tiers », annonce aujourd’hui l’organisation de la rue Ballu dans un communiqué. « Cet opt-out…

Crispin Hunt, PRS : « Le cadre européen sur lequel le gouvernement britannique cherche à fonder ses propositions n’a pas facilité l’octroi de licences »

Le monde britannique de la création mène en ce moment même des actions musclées contre une proposition de leur gouvernement d’intégrer dans la loi une exception qui permettrait aux développeurs d’IA d’utiliser les œuvres sans autorisation, sauf si leurs ayants-droit exercent un « opt out ». Parmi ces actions, la sortie d’un album silencieux, et la même couverture sur presque tous les journaux outre-Manche, qui ont toutes deux eu lieu cette semaine. Crispin Hunt, auteur de musique qui a travaillé avec de nombreuses stars, et est à présent président de la PRS, estime que cette intégration en droit britannique de dispositions similaires à celles de la directive droit d’auteur de 2019 sur la fouille de données est très problématique, et nous explique pourquoi.

Le gouvernement britannique propose de nouvelles mesures concernant l’intelligence artificielle : pourriez-vous nous expliquer comment elles affecteraient les créateurs si elles étaient adoptées ? Sont-elles similaires aux articles 3 et 4 de la directive de 2019 sur le droit d’auteur dans l’UE concernant la fouille de textes et de données ?

Le gouvernement britannique a clairement exprimé…

Le rapport sur le podcast remis au Ministère

Le rapport demandé par le CSPLA et l’Arcom au sujet de l’encadrement juridique du podcast a été remis : ses auteurs estiment qu’il n’est pas nécessaire de faire évoluer le cadre juridique afin de protéger auteurs et producteurs de podcast, ce qui a engendré des critiques notamment de la part de la Scam.

Dès 2020, le Ministère de la culture avait demandé à François Hurard et Nicole Phoyu-Yedid un rapport sur le podcast, qui concluait que le secteur était en développement mais relevait que «le potentiel de rémunération des auteurs demeure encore faible à ce jour. » Suite à ce rapport, était née la première aide à la création de podcasts, réclamée notamment par la Scam. Malgré cette aide, force est de constater que le podcast indépendant a encore du mal à trouver son modèle économique. Pour preuve, la déroute de Binge Audio, l’un des acteurs principaux de ce secteur, entré en redressement judiciaire l’été dernier et qui peine a trouver une voie de sortie. C’est dans ce contexte difficile que le CSPLA…

Droit d’auteur : un Sommet IA en deçà des accords internationaux déjà existants

Malgré la grande réticence du chef de l’Etat à reconnaître la pertinence de ce sujet, le principe du respect du droit d’auteur par les IA génératives est tout de même passé, du bout des lèvres, dans la déclaration finale du Sommet pour l’action sur l’IA, qui n’ajoute cependant rien de nouveau par rapport au Processus d’Hiroshima. 

Nous avions suivi la saga des négociations entre culture et organisateurs en amont du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. Le secteur de la création voulait plus qu’un strapontin au Sommet, et demandait un engagement de l’Etat français, et des autres États participants, à reconnaître leurs droits et à les aider à les protéger face aux développeurs d’IA, en particulier pour ce qui concerne les œuvres utilisées pour l’entraînement des LLMs et autres outils génératifs. Au final, une table-ronde a bien eu lieu pendant le sommet lui-même, mais sans les développeurs : nous en avions parlé ici. Et, comme nous le verrons, les déclarations finales du sommet mentionnent la culture, mais sans aller plus loin que le Code de Conduite du processus d’Hiroshima, déjà accordé entre 49 États dès 2023.
 « On doit être dans la course avant de savoir comment on régule »
Pour la culture, le Sommet avait mal commencé avec, dimanche soir, une interview télévisée d’Emmanuel Macron qui, a deux reprises, a refusé de parler de droit d’auteur et de droits des artistes. Palki Sharma, célébrité…

Sommet IA : l’ensemble du secteur culturel mondial signe sa charte

L’intégralité du secteur mondial de la création a signé une charte sur le respect du droit d’auteur par les développeurs d’IA, dans laquelle ils réclament le respect des principes de consentement et de rémunération pour l’utilisation de leurs œuvres. L’Elysée s’est engagé à y faire mention dans les déclarations finales du sommet.

A trois jours du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, les annonces battent leur plein. Comme nous l’avons vu dans un autre article, l’OCDE annonce la mise en place d’un…

L’OCDE annonce un système de notification pour le Code de Conduite international sur l’IA

L’OCDE présente un système de notification qui permettra de vérifier le respect des engagements des développeurs d’IA générative dans le cadre du Code de Conduite du processus d’Hiroshima.

Fin 2023, le G7 s’est accordé sur des principes fondant l’intelligence artificielle au niveau mondial, et a présenté un Code de Conduite international, que peuvent rejoindre les développeurs d’IA de manière volontaire. Ces principes et ce code sont considérés comme le début de ce que la diplomatie…

La culture au sommet IA : une table-ronde au lance-pierres et une charte qui a disparu

Le sommet IA organisé par l’Elysée la semaine prochaine propose une table ronde portant sur la création, au titre vague et dont le contenu et les participants sont encore mystérieux. Ses organisateurs ne prévoient plus aucun « livrable » sur le respect du droit d’auteur par les développeurs d’IA alors qu’une charte était initialement prévue. Un conseiller du Président de la République estime que le sujet du droit d’auteur est trop franco-français.

Le Sommet pour l’action sur l’IA se déroulera les 10 et 11 février au Grand Palais, et plusieurs évènements parallèles officiels commenceront dès après-demain. Sont prévues deux journées scientifiques, les 6 et 7, et deux journées culturelles, les 8 et 9 février. Le secteur culturel, soutenu par le ministère, s’est battu pour être présent lors du sommet lui-même, mais aussi pour obtenir des engagements de la part des chefs d’Etat et entreprises présents sur le respect du droit d’auteur par l’IA, qui est le grand sujet du monde de la création en cette année 2025. Après un épisode rocambolesque fin 2024, qui a failli voir le retrait de cette thématique du sommet, et a donné lieu à une réplique…

Sommet IA : les discussions reprennent sur la présence de la culture

Même si les organisateurs ne donnent pas encore de garanties totales à ce stade, le sujet de l’IA et de la culture devrait bien être abordé pendant le sommet sur l’IA de février, et le format possible se précise.

La culture souhaite que le sujet du respect des droits de propriété intellectuelle par les développeurs…

Relégation de la culture au sommet IA : Rachida Dati voit rouge et l’Elysée répond

Ces derniers jours, de fortes tensions ont émergé entre d’un côté, l’Elysée, et de l’autre, le Ministère de la culture et le secteur créatif. En cause, la promesse non tenue par la Présidence de la République d’une place de premier plan pour la Culture lors du sommet sur l’intelligence artificielle. L’Elysée assure pourtant ElectronLibre que « Les opportunités et les risques que l’IA représente pour la culture seront au cœur du Sommet pour l’Action sur l’IA »

Chacun sait, à moins d’avoir passé ces derniers mois dans une caverne, que les 10 et 11 février 2025, la Présidence de la République française organise un sommet sur l’action sur l’intelligence artificielle. Il s’agit, selon le site internet de l’Elysée, de réunir « au Grand Palais, chefs d’État et de gouvernements, dirigeants d’organisations internationales, de petites et grandes entreprises, représentants du monde universitaire, chercheurs, organisations non-gouvernementales, artistes et autres membres de la société…

Grégoire Polad : « Nous demandons au législateur de résoudre les asymétries réglementaires »

L’association qui représente les chaînes et streamers privés en Europe tient aujourd’hui son grand évènement à Bruxelles, pendant lequel sera présenté son Manifeste pour les prochaines années. A cette occasion, Grégoire Polad, le directeur général de l’ACT, nous présente les challenges actuels du secteur, et ses priorités en matières de règlementation, de lutte contre le piratage, et de concurrence avec les Big Tech.
Comment résumeriez vous la situation du secteur de la télévision aujourd’hui en Europe ?
Selon les chiffres de l’Observatoire des médias, il y a pas moins de 8300 chaînes et 3100 services de vidéo à la demande commerciaux. En termes de revenus directs, le secteur représente 76 milliards d’euros directs, soit 43 milliards pour les services payants, et 33 milliards financés par la publicité. L’AVOD et la SVOD représentent 31% du marché actuel. Malgré les difficultés, le secteur reste sain, avec une croissance annuelle de 4% depuis 2018. Le linéaire reste stable, et l’essentiel de la croissance se trouve dans la SVOD et l’AVOD. Mais attention, sur le linéaire les disparités locales sont notables. Ainsi si dans certains marchés nationaux européens le linéaire est en léger recul, il reste très présent, dans d’autres, en Italie par exemple, ou dans certains pays d’Europe centrale et de l’Est, ainsi que les pays baltes.
Qu’en est -il des investissements dans les programmes aujourd’hui ?
Malgré le fait que nous sommes sur un marché très compétitif soumis à énormément de changements et bouleversements, nous continuons de nous assurer que nous offrons aux consommateurs ce qui les intéressent. La conséquence de cet engagement est que les investissements dans les programmes augmentent plus de deux fois plus vite que les revenus. Les acteurs du secteur ont effectués des investissements massifs pendant la crise sanitaire et avec le boom…

Poursuites contre OpenAI : la GEMA ouvre le bal

La GEMA est la première société d’auteurs au monde à entamer des poursuites contre un développeur d’IA générative, et s’attaque d’entrée au plus gros d’entre eux : OpenAI.

Cela fait plusieurs mois que les grandes sociétés d’auteurs tentent, sans succès, de négocier avec les développeurs d’IA génératives. Plusieurs étaient prêtes à entamer des poursuites : c’est la GEMA, l’équivalent allemand de la Sacem, qui ouvre le bal, avec un procès contre OpenAI pour violation du droit d’auteur par son Large language model ChatGPT. Ce procès est entamé en Allemagne, mais il ne faut pas s’y tromper : ce sont pour l’essentiel des dispositions de droit européen qui seront appliquées ici, et le résultat aura un impact à travers l’UE, aussi bien pour les auteurs que pour les développeurs d’IA. Au cœur du différend entre…

L’audiovisuel se regroupe au sein de LaFA pour peser face aux plateformes

Embrassons-nous folleville ! L’audiovisuel français crée « LaFA, la filière audiovisuelle » qui regroupe désormais France Télévisions, M6 et TF1, plus les principales organisations de gestion collective, soit l’ADAMI, la SACD, la SACEM et la SCAM. Les syndicats de producteurs ANIMFRANCE, le SPI et l’USPA se sont joints à cette nouvelle entité qui compte peser pour défendre l’audiovisuel français. Ils se sont tous réunis dans les locaux de TF1 pour présenter…

Glenn Micallef : le secteur créatif doit se former à l’IA et l’UE les y aidera

Glenn Micallef, commissaire désigné à la culture, à l’éducation et au sport, sera auditionné lundi 4 novembre par le Parlement européen. Parmi ses priorités, la mise en place, avec la future vice-présidente Henna Virkkunen, d’une “stratégie européenne en matière d’intelligence artificielle pour les secteur culturels et créatifs.” Au coeur de cette stratégie, la formation des créateurs à l’IA.

Le Maltais Glenn Micallef fera partie des tout premiers commissaires désignés à être entendus par le Parlement européen. Son audition aura lieu lundi 4 novembre de 14h30 à 17h30, et sera accessible via le site Internet du Parlement européen. En tant que commissaire en charge de la culture et de l’éducation, il supervisera l’action de la direction générale EAC, qui a la responsabilité, entre autres, de distribuer les fonds du programme Europe Créative. Le budget principal d’Europe Créative est le programme Media,…

Ekhoscènes relance le combat pour un droit de propriété intellectuelle des producteurs de live

Ekhoscènes, ancien Prodiss, publie son rapport d’activité pour 2023-2024, et revient sur sa mutation. L’organisation profite de l’occasion pour relancer son combat pour un droit de propriété intellectuelle des producteurs de spectacles.

Après sa fusion avec le Syndicat national des théâtres privés (le SNDTP) et le Syndicat des cabarets et music-halls (le CAMULC), le Prodiss a annoncé, début 2024, qu’il devenait Ekhoscènes….

Application de l’AI Act aux IA génératives : un processus cacophonique

La Commission européenne vient d’entamer le processus d’application de l’IA Act aux IA génératives, dans lequel sont impliqués près de mille parties prenantes. Nombre d’entre elles se plaignent, qui de la cacophonie du processus, qui du contenu insatisfaisant du texte lui-même, qui du manque de représentativité. 

Pour rendre applicable l’IA Act – règlement européen sur l’intelligence artificielle adopté en juin dernier – la Commission européenne doit à présent adopter plusieurs actes. Parmi eux, un ou plusieurs “Codes de bonnes pratiques” sur les obligations spécifiques des IA génératives (IAG), telles que celles d’élaborer une documentation technique, ainsi qu’une politique interne de respect du droit d’auteur. Ces codes doivent également aider à identifier les IAG qui présentent des “risques systémiques”, qui font l’objet d’obligations supplémentaires. Parallèlement à ce ou ces codes, le bureau IA de la Commission doit également préparer un modèle (“template”) à suivre pour la publication des informations relatives aux données d’entraînement des IAG. Or ce processus d’élaboration, ainsi que le…

IA, une adoption plus lente que prévue par Hollywood

Hollywood ne s’est pas jeté sur l’IA pour ses super productions, bien au contraire, les studios attendent de voir comment les barrières légales seront levées.

L’IA est censée révolutionner l’industrie cinématographique, mais le chemin vers son intégration reste semé d’embûches. Bien que des entreprises…

Les artistes visuels français recevront une rémunération de Meta

C’est fait ! Après des années de négociations, l’ADAGP et Meta annoncent aujourd’hui la conclusion d’un accord sur la rémunération des artistes plasticiens dont les oeuvres sont diffusées sur Facebook et Instagram.

C’est une grande avancée pour les arts visuels : la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) et Meta viennent d’annoncer la signature d’un accord de rémunération. Les parties ne le précisent pas, mais cet accord a été rendu possible par la directive droit d’auteur de 2019. Comme le confiait Marie-Anne Ferry Fall, DG de l’ADAGP, à ElectronLibre dès 2016, soit avant la directive, “un coup d’œil sur Twitter et Facebook montre bien qu’il y a des milliers, des millions plus exactement, d’œuvres protégées postées…

Le réseau social Panodyssey promet de respecter la propriété intellectuelle des créateurs

Panodyssey, réseau social littéraire dédié aux créateurs de contenus, annonce la création d’une notice de transparence relative à l’Intelligence artificielle et le propriété intellectuelle dans le cadre d’un programme européenne co-financé par la Commission.

L’idée est de montrer l’exemple aux autres opérateurs d’IA et de plateformes. Panodyssey, le réseau social français dédié aux créateurs de contenu…

Semi-conducteurs : les Etats-Unis poursuivent leur politique, avec 10 fois plus de fonds mobilisés que l’UE

Après le Chips Act de 2022, l’administration Biden poursuit ses efforts en matière de semi-conducteurs, mais le rattrapage de l’Asie n’est pas encore en vue malgré la mobilisation de 400 milliards de dollars. Avec ses maigres investissements et sa stratégie myope, l’Europe, malgré les beaux discours, n’a aucune chance de rattraper ni l’Asie, ni les Etats-Unis. 

En 2022, Joe Biden avait promis, avec le Chips and Science Act, de rattraper la toute-puissance de l’Asie en matière de semi-conducteurs, et de rapatrier le savoir-faire en la matière aux Etats-Unis. Pour ce faire, le Chips Act autorisait un nouveau financement d’environ 280 milliards de dollars pour stimuler la recherche et la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis. Il était prévu que Washington en prenne plus de 50 milliards à sa charge, tandis que le reste devait être levé par le secteur privé, grâce à d’attractifs crédits d’impôt de 25% des investissements réalisés dans le secteur. L’Act réservait également 13 milliards de dollars pour la recherche sur les semi-conducteurs et la formation de la main…

Amazon Prime intègre la Motion Picture Association

La Motion Picture Association confirme son tournant technologique. Après Netflix, Amazon Prime et les studios MGM appartenant à Amazon rejoignent la très puissante représentante de Hollywood, dont l’influence est incontournable à Washington mais aussi à Bruxelles. Contrairement à Netflix qui avait quitté les organisations de la tech dont la société était membre en rejoignant la MPA, Amazon – qui s’étend bien au-delà de la création et la diffusion de films et séries – conservera un pied dans chaque secteur.

L’annonce a été faite hier soir : « Prime Video & Amazon MGM Studios rejoindront officiellement la MPA le 1er octobre, devenant ainsi le septième membre de l’association. Prime Video & Amazon MGM Studios rejoint Netflix, Paramount Pictures, Sony Pictures, Universal Studios, The Walt Disney Studios et Warner Bros Discovery en tant que membre de la MPA ». Ce faisant, la Motion Picture Association confirme…