Le groupe Vivendi a annoncé mercredi soir dans un communiqué que sa condamnation à verser 765 millions d'euros de dommages et intérêts à Liberty Media avait été confirmée par un tribunal de New York. Mais ce verdict, originellement rendu le 25 juin dernier ne satisfait pas le groupe, qui va faire appel de la décision. En 2003, Liberty Media avait assigné Vivendi en justice pour fraude, déclaration trompeuse et dissimulation sur sa crise de liquidités, ce qui aurait faussé l'accord conclu en 2001 par les deux entreprises, à travers lequel le groupe américain avait cédé ses parts dans USA Network contre des actions Vivendi et qui avait permis à Vivendi, alors dirigé par Jean-Marie Messier, d'acquérir USA Network dans le cadre d'une opération valorisée à au moins 10,3 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros). Mais Vivendi, en dépit de la confirmation du verdict, continue de clamer son innocence, et dit son intention "de mettre en oeuvre son appel au plus haut degré possible".
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