La fin de la radio
La structuration du marché du streaming avec la montée en puissance de services qui s’apparentent à des radios interactives annonce la fin des réseaux FM musicaux nationaux.
La radio n’en a plus pour longtemps. Ne paniquez pas ! Il ne s’agit pas de France Inter ou de RTL, non, ces grands réseaux aux programmes savamment panachés entre information ou magazine n’ont rien à craindre des bouleversements qui se profilent. Fun Radio, Skyrock, RTL2, RFM, sont dans la ligne de mire d’un tremblement de terre de grande envergure, tel que ceux qui ont emporté l’industrie du disque ou encore celui qui mine la presse d’information imprimée.
Jusqu’à présent les stations de radio étaient restées à l’écart des ravages de la numérisation. Bien sur, en tendant l’oreille, on pouvait entendre la plainte de NRJ concernant la montée en puissance de YouTube… Le portail est accusé par le patron Jean-Paul Baudecroux de venir sur ses plates bandes ravir les oreilles de ses chers auditeurs. L’ampleur du phénomène existe certainement à la marge, mais il reste marginal, voire difficile à déceler. Et puis, à force de crier au loup, un exercice dans lequel NRJ excelle, on pourrait ne plus le prendre au sérieux, ou même y prêter attention.
Exception, NRJ
L’audience de la radio est relativement stable depuis l’avénement…
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