Marie-Anne Ferry-Fall, ADAGP : « La gestion collective est typiquement l’outil adapté pour les diffusions massives d’œuvres »

Posté par Emmanuel Torregano le 18 avril 2016

Marie-Anne Ferry-Fall est à la tête de l’Adagp. La société des créateurs des arts visuels est au coeur de la polémique alors que la loi numérique d’Axelle Lemaire arrive pour son dernier passage devant les sénateurs à partir du 26 avril prochain. Liberté de panorama, indexation des images par les moteurs, sont les deux dossiers chauds de l’Adagp. Marie-Anne Ferry-Fall nous confie son analyse des deux problématiques, et comment la gestion collective à la base de l’Adagp peut être la solution la plus équitable, selon elle.

– Vous représentez les auteurs des arts visuels. Qui sont-ils, et que leur apporte l’ADAGP au quotidien ?

Le répertoire de l’ADAGP est constitué de plus de 30 disciplines des arts visuels : peinture, sculpture, photographie, design, architecture, art urbain (ou street art), affichistes, céramistes, vidéastes, auteurs d’installations, de performance… mais aussi, pour certains droits, les auteurs et dessinateurs de bande dessinée, de mangas, les dessinateurs de presse, les auteurs et dessinateurs jeunesse…

L’ADAGP est une Société de perception et de répartition des droits (SPRD), communément appelée Société d’auteurs et notre première mission est de gérer les droits d’auteur de nos membres directs (plus de 9 000 artistes et 2 000 successions) et des membres de nos 50 sociétés sœurs étrangères (plus de 110 000 artistes) lorsque leurs œuvres sont utilisées dans des livres, dans la presse, dans des œuvres audiovisuelles, sous forme de produits dérivés, diffusées sur Internet ou vendues sur le marché de l’art.

Pour les utilisateurs, l’ADAGP est le guichet pour obtenir les autorisations d’utilisation des œuvres et corrélativement, pour les auteurs, l’ADAGP est le moyen de s’assurer que l’utilisation des œuvres se fait avec leur accord et qu’ils en seront rémunérés. Beaucoup d’artistes nous disent combien les droits que nous leur versons sont importants pour eux, tant sur le plan financier que sur le plan de la reconnaissance. Au-delà de la gestion quotidienne des droits, nous avons bien sûr un rôle de défense des droits d’auteur des artistes, tant sur le plan national qu’européen ou mondial. L’ADAGP c’est aussi une forte action culturelle, une Banque d’Images afin que les artistes aient une vitrine de leurs œuvres, des…

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