Musique enregistrée : le mirage numérique français #gratuit

Posté par Philippe Astor le 9 juillet 2013

Le marché de gros français de la musique enregistrée s’imagine peut-être avoir une chance de renouer avec la croissance cette année, après être parvenu à ramener la baisse de son chiffre d’affaires à moins de 5 % en 2012. Mais tout indique au contraire qu’il va droit dans le mur, alors que le miracle du numérique s’apparente de plus en plus à un mirage, et que de graves menaces pèsent sur le marché physique, qui représente encore l’essentiel de ses revenus. (article publié le 26/06/2013)

Avec une baisse de seulement 4,4 % en valeur sur un an en 2012, malgré un nouveau recul des ventes physiques de 11,9 %, le marché français de la musique enregistrée semble être en passe de toucher le fond ; ce qui pourrait être enfin annonciateur d’un rebondissement en 2013, après dix années de dégringolade (- 31 % en valeur depuis 2007). La lecture détaillée du rapport annuel du SNEP (Syndicat national des éditeurs phonographiques), sur « L’économie de la production musicale, édition 2013 », révèle cependant certaines faiblesses structurelles du marché français, qui risquent de transformer toute perspective de reprise en mirage.

Si l’on exclut les droits voisins (copie privée, radio, télévision, lieux sonorisés), en progression de 7,5 % sur un an à 101 M€, le marché de gros de la musique enregistrée n’a pesé que 489 M€ en 2012, et accuse en réalité une baisse de 6,6 % en valeur. Le numérique, en hausse de 13 % à 125 M€, contre 110,6 M€ en 2011, n’a compensé qu’à hauteur de 29,4 % la baisse du marché physique…

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