L’avenir de la presse numérique à Spiil ou face
Vendredi, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne réunissait de nombreux acteurs du secteur pour présenter son manifeste pour un nouvel écosystème et en débattre avec parlementaires et professionnels concernés.
L’écosystème est visiblement le mot à la mode ces derniers temps, à croire que l’« industrie » n’a pas le vent en poupe. Qu’à cela ne tienne, le Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne) l’utilise donc dans son manifeste présenté vendredi matin et qui, partant de dix constats problématiques, tente d’y opposer dix solutions. C’est simple net et précis, mais les débats qui s’ensuivent le seront moins.
Pour commencer dans la joie et la bonne humeur, Maurice Botbol, président du Spiil et directeur d’Indigo Publications, déplore l’absence des trois ministres invités, à savoir Aurélie Filippetti, Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg « dommage, pour une fois qu’un syndicat ne demande pas une augmentation des aides publiques ». Si les tenants des maroquins de l’Economie numérique et du Redressement productif en marinière s’en sortent plutôt à bon compte, la chef de la rue de Valois se prend d’emblée quelques tacles bien sentis. « Aurélie Filippetti est une ministre qui colmate les brèches d’un bateau en train de couler mais n’a aucune vision ni perspective, ce n’est pas parce qu’on veut faire des économies qu’il faut s’exonérer…
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