Internet, une révolution conservatrice
Le progrès sur Internet est un retour aux formes primitives du capitalisme, et non pas un bain de jouvence pour une économie réinventée.
Il y a comme une note acide. L’Internet est à l’âge des premiers bilans, des premières crises de conscience aussi ; ce que l’on entrevoyait comme une source de renouvellement n’aurait pas été au rendez-vous. Les choses ont changé – qui le nierait ?- mais ce n’est pas dans la direction de la profusion et de l’enchantement. Au contraire, la face de l’internet a déjà les traits marqués de la bourgeoisie replète, du gestionnaire avisé, du bon père de famille. Que dire ? L’internet est une révolution, oui, mais conservatrice !
Comment cela conservatrice ? Certainement pas, Internet, c’est la redéfinition des paradigmes, la toute puissance des internautes, la transparence, les nouvelles règles contre les vieilles lunes de la propriété, la « net » économie, le pays de Kim Dotcom où l’échange est loi, où le pirate est roi… Internet luit comme une aurore de rajeunissement, l’acte de décès des empires obsolescents ! Et bien non, pas du tout, précisément c’est l’inverse qui se réalise.
Franchouillard
Partons de la racine, bref du tuyau. L’explosion…
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