Yves Riesel et Alexandre Leforestier, Qobuz : « Orange doit dédommager les dégâts qu’ils nous ont causés ! »

Posté par Emmanuel Torregano le 11 mars 2013

Attention, flingues de compétition ! Alexandre Leforestier et Yves Riesel, co-fondateurs de Qobuz se sont livrés au jeu de l’interview vérité et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils en ont à dire. Deezer, Orange, Spotify, les maisons de disques, la gestion collective, tout y passe, et rien n’est caché. Les deux fondateurs du service de musique en ligne révèlent les chiffres de leur business : Arpu, panier moyen, perspective de rentabilité, etc. Une volonté de transparence si rare en ce domaine où même les leaders auto-proclamés cultivent le secret et entretiennent la confusion sur leurs métriques. Nous publions cette interview en deux parties.

EL : Quelle est la place de Qobuz dans le paysage de la musique en ligne ?

– C’est un peu délicat à autoproclamer… Très originale sans doute, et « Time to market » c’est certain. Celle d’une offre qui contribue à fixer de nouveaux standards aux offres de musique. Celle aussi d’une offre unique au monde encore à ce jour qui a été très mal soutenue dans son propre pays, et qui a dû s’y battre contre une adversité incroyable du point de vue concurrentiel et un scepticisme bien mal informé des commentateurs autant que des investisseurs locaux. Il n’y a pas que dans le cyclisme  que les « champions » sont dopés ! Mais nous croyons comprendre que c’est en train de changer.

Quand nous avons créé Qobuz nous avons agi en professionnels de la musique. Nous pensions nécessaire de créer une plateforme qui travaillerait à tenir les promesses excitantes de la musique en ligne dont nous rêvions : disponibilité, largeur des catalogues, documentation, mobilité, découverte,…

Profitez d'un accès illimité à nos articles :

Abonnez-vous dès maintenant

Déjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *