Ciné et télé, « je t’aime moi non plus »
Le 21 mai, le CNC présentait à Cannes son bilan pour l’année 2012, avec des recettes en recul et, entre les lignes, le portrait de la guerre intestine entre petit et grand écran…
La télévision et le cinéma en France forment une famille étrange, incestueuse et co-dépendante, chamailleuse aussi. Et les chiffres du bilan 2012 du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) qu’a présenté son président Eric Garandeau lors d’une conférence de presse à Cannes le 21 mai en brossent un portrait contrasté et passionnant.
Cercle vertueux mais incestueux
De la naissance d’un film à son interminable exploitation sur les petits écrans (qui n’en ont pour certains plus que le surnom), la télévision est toujours présente. Les chaînes participent en effet au financement de très nombreux films et notamment ceux d’initiative française, le plus souvent sous la forme de préachats qui leur garantiront le droit de diffuser les premières tel ou tel long-métrage. En retour, le cinéma offre souvent aux chaînes de très belles audiences, ce qui permet de vendre des espaces publicitaires – ou de sécuriser des abonnements – à un coût très élevé, d’augmenter le chiffre d’affaires desdites chaînes qui en versent une partie au CNC, lequel aide ensuite de nouveaux films à être…
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