François Missonnier, Rock en Seine, « on a atteint un seuil de saturation »
François Missonnier, organisateur de Rock en Seine, analyse le secteur du spectacle vivant qui s’est lui aussi, comme la musique enregistrée, profondément métamorphosé ces dernières années. François Missonnier reconnait avoir de bonnes relations avec la rue de Valois mais se déclare déçu par l’abandon prématuré du centre national de la musique.
EL : Avez-vous ressenti les effets de la crise du disque dans l’organisation du festival, par exemple avec des demandes de cachets en hausse pour compenser les pertes dans la musique enregistrée ?
– FM : C’est devenu très connu et admis que les cachets ont augmenté de manière très importante ces dix dernières années. Mais notre rôle est de faire en sorte que ça reste dans la limite du raisonnable, c’est à dire que ces exigences ne mettent pas en péril l’économie du festival. C’est d’ailleurs comme ça que se font les arbitrages, et les discussions peuvent être longues. En général on arrive à trouver un terrain d’entente car on a créé un rendez-vous où les grands artistes internationaux ont envie de se produire.
EL : Il y a de plus…
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