Marché de la musique : extension de la concentration de la crise
Le marché français de la musique enregistrée est en baisse sur ce début d’année. Le physique et le téléchargement à l’acte expliquent cette tendance.
La musique a perdu la bataille de la valeur. Une de plus. Alors que partout autour les autres biens « dématérialisés » entament des progressions gargantuesques de leurs revenus, la musique est en panne. Avec le risque de se faire « cornériser » comme un simple « condiment » chargé de pimenter la campagne d’une marque, un opérateur en mal de positionnement concurrentiel, ou un fabricant lambda qui a besoin de faire passer un message « cool ». L’embellie entrevue en fin d’année dernière est déjà loin, effacée par la conjonction de plusieurs facteurs, dont la plupart sont structurels et n’engagent pas à l’optimisme.
Le SNEP (syndicat des éditeurs de phonogrammes) a publié les chiffres de la musique enregistrée – il s’agit de revenus bruts facturés par les membres du syndicat aux circuits de distribution. Le marché est donc en contraction sur les trois premiers…
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