Marché de la musique : extension de la concentration de la crise

Posté par Emmanuel Torregano le 30 avril 2014

Le marché français de la musique enregistrée est en baisse sur ce début d’année. Le physique et le téléchargement à l’acte expliquent cette tendance.

La musique a perdu la bataille de la valeur. Une de plus. Alors que partout autour les autres biens « dématérialisés » entament des progressions gargantuesques de leurs revenus, la musique est en panne. Avec le risque de se faire « cornériser » comme un simple « condiment » chargé de pimenter la campagne d’une marque, un opérateur en mal de positionnement concurrentiel, ou un fabricant lambda qui a besoin de faire passer un message « cool ». L’embellie entrevue en fin d’année dernière est déjà loin, effacée par la conjonction de plusieurs facteurs, dont la plupart sont structurels et n’engagent pas à l’optimisme.

Le SNEP (syndicat des éditeurs de phonogrammes) a publié les chiffres de la musique enregistrée – il s’agit de revenus bruts facturés par les membres du syndicat aux circuits de distribution. Le marché est donc en contraction sur les trois premiers…

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