Droit à l’oubli : l’excès de zèle nauséabond de Google
Avec le retrait, puis le rétablissement plaintif, d’un article factuel par un journaliste célébrissime au sujet d’une personnalité financière américaine, datant seulement de 2007, Google est allé bien au-delà de ce que lui demandait la CJUE sur le « droit à l’oubli ». Difficile de croire qu’il s’agit là d’un excès de zèle innocent du au fait que Google est « dépassé par le nombre de requêtes » quand on sait que le moteur de recherche a tout fait pour que tout le monde soit au courant de ce retrait, probablement parce qu’il craint que l’arrêt sur le droit à l’oubli ne soit que le signe avant-coureur d’une responsabilité plus vaste des plateformes.
Le retrait par Google, au nom du soi disant droit à l’oubli, du lien vers un article du très célèbre journaliste économique Robert Peston, a fait le tour du monde comme une trainée de poudre. Il faut dire que Google a fait…
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