Face à Netflix, l’audiovisuel français n’a toujours pas de stratégie…
Alors que l’arrivée de Netflix en France n’est plus qu’une question de semaines, les acteurs français de l’audiovisuel et du cinéma et les pouvoirs publics tâtonnent pour organiser la réaction.
L’arrivée de Netflix, service de vidéo en ligne par abonnement (SVoD), qui compte déjà 45 millions d’abonnés dans le monde, va-t-il sonner le glas de la diversité culturelle en matière d’accès aux programmes, films, séries, et ranger aux accessoires dépassés la complexe horlogerie de la réglementation française qui fait financer la création par ceux qui la diffusent ? Si tout un secteur vit dans cette crainte, il peine à définir une stratégie commune pour trouver la parade.
On l’a vu à Fontainebleau le 3 juillet, à l’occasion de la 11e journée de la Création, organisée en parallèle du Festival Séries Séries, par l’Association pour la promotion de l’Audiovisuel (APA). Entre le discours de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, et celui, en clôture, d’Olivier Schramek, président du CSA, se tenait un débat sur le thème : Géants US vs Exception culturelle.
Fini le temps où la ministre montrait le poing dans le Journal du Dimanche en affirmant : » s’il veut s’installer ici, Netflix doit se plier aux régulations qui font le succès de nos industries, notamment en matière de financement de la création….
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