Etude Ernst & Young : La culture comme un éléphant sur une pente glissante
L’étude Ernest & Young est l’arme de la Gesac pour lutter contre la doctrine envahissante du libéralisme dans l’union européenne. Une doctrine qui ne veut pas se présenter comme telle, et qui utilise aussi souvent que faire se peut contre ses opposants l’arme de « l’idéologie ». La prise de position du journal Les Echos est riche d’enseignements, de ce point de vue… A noter que la musique est partie prenante à travers la Gesac dans ce travail d’Ernst & Young, ce qui n’est pas le cas en France du monde du cinéma. Pascal Rogard, le directeur de la SACD s’est régulièrement opposé à cette démarche qui selon lui emmène la culture sur les chemins du marché intérieur, or, nous répète t-il « comme l’a très bien dit Jacques Chirac, la culture n’est pas une marchandise ». L’ancien président précisait ainsi le point de vue émis par Jacques Delors, grand européen convaincu, qui avait affirmé que la culture n’est pas une marchandise « comme les autres ».
Dans ce contexte fortement houleux pour la culture, la Gesac, qui regroupe entre autre les principales sociétés civiles de la musique, s’est fabriquée une arme avec cette étude concoctée par Ernst & Young. L’intégralité du document doit être révélée demain lors d’une conférence à Bruxelles, en plein territoire « ennemi ». Nous publions des morceaux choisis de cette étude qui couvre…
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