Pour les géants du web, la loi est une nuisance
Les esclavagistes du web ont encore frappé, cette fois en opposant l’innovation d’une part et l’application des règles du droit d’auteur, d’autre part, dans un rapport rédigé par une de leurs nombreuses émanations de lobbying. L’Assemblée Nationale française n’est pas en reste : l’une de ses commissions fait la même opposition dans un rapport publié aujourd’hui : certains y verront l’un des – nombreux – effets du lobbying US en France.
Opposer liberté et loi comme si celles-ci étaient antinomiques : un grand classique de la part des industries du web, surtout quand il s’agit de leur demander de payer, soit pour le contenu qu’elles exploitent (droit d’auteur), soit pour les tuyaux dont elles ont besoin pour l’acheminer à leur usager (débat sur la neutralité du net), soit pour participer, comme tous, au financement de la vie de la Cité (débat sur l’optimisation fiscale).
La loi est opposée à la liberté et à l’innovation, répètent ils depuis des années dans les forums, les rendez-vous avec les politiques, les ministères ou enfin dans les conférences qui invitent à imaginer l’avenir… Cette opposition décomplexée est pourtant un must dans la Silicon Valley : pour preuve, par exemple, le rapport publié aujourd’hui par l’organisme Copia et concernant le droit d’auteur. Plus étonnante est l’opposition très ambiguë faite aujourd’hui même par des Parlementaires français…
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