Copyright Week, ou l’obsession destructrice du web pour le droit d’auteur
Organisée depuis trois ans sous l’égide de la Electronic Frontier Foundation avec le soutien de divers lobbys, la « Copyright Week » qui a eu lieu la semaine dernière a été à nouveau l’occasion d’un festival d’accusations contre le droit d’auteur, plus farfelues les unes que les autres. Ce serait inoffensif si, à ces insinuations loufoques, nombre de politiques et médias ne prêtaient de plus en plus l’oreille, aux États-Unis comme en Europe.
Décidément le droit d’auteur – entendez la lutte contre le droit d’auteur à l’européenne ou le « copyright » à l’américaine tels qu’ils existent aujourd’hui – est une obsession récurrente des associations et autres groupements qui gravitent autour des influents du web. Les participants à la « Copyright week » de la semaine dernière – Electronic Frontier Foundation (EFF), Disruptive Competition (DisCo, représentant les GAFAs et autres du web) ou encore Association of Research Libraries (ARL, bibliothécaires) entre autres – ne sont pas en reste : sur leurs sites internet respectifs, une forte proportion d’articles sont publiés tout au long de l’année, qui concernent l’horrible – à les entendre – problème posé à la société dans son ensemble par le droit d’auteur.
Aussi pour les politiques anti-lobbies
Et la Copyright Week permet d’atteindre le summum de ce dégout pour les droits des auteurs : grâce à celle-ci, qui s’est déroulée du 18 au 22 janvier, on « apprend » que le droit d’auteur serait tour à tour…
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