M-P. Biosse & F. Goldsmith : « Retrouver une alliance entre producteurs, distributeurs et exploitants »

Posté par Jason Moreau le 1 juin 2016

C’est dans l’optique d’accentuer la défense de leurs intérêts dans un environnement toujours plus concurrentiel que les producteurs indépendants s’organisent avec davantage d’union. Marie-Paul Biosse-Duplan et Frédéric Goldsmith, délégués généraux de l’Union des Producteurs de Cinéma, s’expriment longuement quant aux défis majeurs de la profession, en matière de financement, de tournages et d’exploitation, en passant par l’échelle européenne et l’export.

La fusion entre l’Association des Producteurs de Cinéma et l’Union des Producteurs de Films est intervenue le 9 mai dernier. Pouvez-vous revenir sur le contexte ainsi que les raisons qui ont provoqué cette fusion ?

Le rapprochement entre l’APC et l’UPF était en cours depuis un certain temps, notamment avec des réunions communes des Conseils d’administration. C’est dans cette continuité qu’a été ressentie la nécessité de parler d’une seule voix, pour être davantage entendus des pouvoirs publics, et avoir une capacité d’action renforcée. Les défis sont importants en ce qui concerne la production cinématographique. La création de l’Union des Producteurs de Cinéma est une forme d’appel au rassemblement des organisations de producteurs. Aujourd’hui nous réunissons 190 membres, tous producteurs de long-métrages et sur un spectre large, qu’ils soient nouveaux venus dans la profession ou bien installés avec la production de plusieurs films par an.

Quels vont être les changements sur le plan structurel de cette fusion ? Vous parlez de la nécessité de parler d’une seule voix, ce qui inclut une forme d’unanimité…

Tout d’abord, Xavier Rigault et Alain Terzian assureront tous deux la co-présidence de l’Union des Producteurs de Cinéma durant deux ans. Nous en sommes actuellement les délégués généraux. A l’issue de cette période de transition, un seul Président sera élu. Nous avons l’habitude de devoir concilier différentes orientations dans l’intérêt collectif. La défense de la production indépendante et de la diversité est notre ligne de force.

Le SPI n’a pas souhaité rejoindre l’UPC. Cette discordance nuit-elle aux producteurs…

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