UE : les créateurs veulent une solution au « rapport de force inique » avec les plateformes

Posté par Isabelle Szczepanski le 31 mai 2017

L’évènement organisé hier à Bruxelles par le GESAC a donné l’occasion aux créateurs et à leurs représentants de parler sur tous les tons de la problématique du transfert de la valeur devant un parterre de représentants des institutions européennes. Pour eux, il s’agit surtout d’obtenir que les plateformes – et surtout les plateformes gratuites comme YouTube – aient l’obligation de signer, et de respecter à la lettre, des contrats de licence avec les créateurs de contenu.

L’évènement Meet The Authors organisé hier à Bruxelles par le GESAC a été ouvert par Andrus Ansip, dont le ton vis-à-vis de la culture est nettement plus chaleureux qu’il n’a pu sembler l’être auparavant : « l’Union Européenne doit protéger et promouvoir nos créateurs, auteurs et artistes », a-t-il affirmé sans ambages. Il ne s’agit donc plus de « casser les barrières » nationales du droit d’auteur comme en 2015. Au contraire même, le vice-président de la Commission européenne montré qu’il était tout à fait en ligne avec l’objectif du GESAC de réduire le « value gap » entre créateurs et plateformes : « je suis bien conscient que le GESAC et ses membres ont des préoccupations concernant le transfert de la valeur ». Sur ce point, il a précisé que les propositions déposées par la Commission en septembre…

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