Olivier Delevingne : « grâce à sa restructuration, la Sacem peut être encore plus vertueuse »

Posté par Isabelle Szczepanski le 9 juin 2017

Olivier Delevingne, nouveau président de l’Union Nationale des Auteurs et Compositeurs, répond aux questions d’ElectronLibre. Lui-même compositeur, il crée essentiellement de la la musique pour l’image. Il a composé la musique de quelques films, et sa spécialité est plutôt l’image pour l’audiovisuel (séries, fictions, téléfilms). Ces derniers temps, face au « durcissement des conditions du secteur et la raréfaction des budgets », il a décidé de se tourner vers la librairie musicale, qui lui permet de traiter les sujets musicaux qui l’intéressent. Il est également, en tant que président de l’UNAC et sociétaire de la Sacem, très informé de toutes les discussions en cours dans le secteur de la musique. A ce titre, il a notamment été impliqué dans la rédaction du « Code d’usage de bonnes pratiques dans l’édition musicale », qui devrait être signé par les parties prenantes au cours des prochaines semaines, et suit de très près les évolutions structurelles de la Sacem. Il s’intéresse aussi aux évolutions du droit d’auteur au niveau européen, car, explique-t-il « le droit d’auteur est notre seule source de revenus, à nous compositeurs et auteurs. » 

Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat à la présidence de l’UNAC ?

Le 10 mai, il y a eu un renouvellement du Conseil d’Administration de l’UNAC et j’étais en effet candidat à la présidence, que j’ai emportée. Il faut dire que, ce genre de poste, les gens ne se bousculent pas pour l’avoir ! Avant moi, Dominique Pankratoff, compositeur également, a été président pendant près de 15 ans, et avant cela, il avait été secrétaire général au temps de JP Lang. De lui même, il a estimé qu’il devait passer la main, car le métier change, les gens qui font le métier changent aussi. J’ai donc décidé de m’y essayer, même s’il m’a confié qu’il y avait beaucoup de coups à prendre ! Il faut dire que depuis un moment,…

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