Presstalis: la machine infernale
Le rapport Rameix aurait conclu à la nécessité du dépôt de bilan, MLP et Presstalis s’opposent sur le montant de la contribution mais ne soulèvent plus la question du gel des transferts. Le PSE est déclenché.
Le système de la distribution s’effondre et les acteurs s’évertuent à régler des points secondaires. On en fera un jour une leçon d’histoire. Dernier épisode en date, la rencontre « au sommet, » jeudi dernier, entre les responsables des MLP et Presstalis, José Ferreira et Michèle Benbunan, présidents respectifs, Gérard Rameix, Marc Schwartz et Hélène Boubouloux, mandataire judiciaire. De quoi a t-on parlé? Du plan de sauvetage de Presstalis, de l’adoption d’un code de bonne conduite entre les deux messageries, de la nécessité de défendre la liberté d’éditer dans le cadre de l’abrogation de la loi Bichet? Loin de là!
Les discussions n’ont tourné autour que d’une seule question: quel sera le montant de la contribution obligatoire qui sera imposée aux MLP?
De 0,4 à 1,25%
Jose Ferreira, président des MLP, s’est prononcé pour 0,4% du chiffre d’affaires, Gérard, Rameix a souhaité 0,9% et Marc Schwartz 1,25%, soit un point de moins à la contribution que Presstalis mettra en place. Aucune autre réunion n’étant prévue, c’est certainement la proposition de l’ancien directeur de cabinet de Françoise Nyssen qui sera retenue et soumise au Conseil Supérieur des Messageries de Presse, (CSMP) contrôlé…
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