Catherine Morin-Desailly : « Nous n’avons toujours pas développé le concept d’une préférence européenne »
En novembre dernier, Catherine Morin-Desailly, Présidente de la Commission de la culture, de l’éducation nationale et de la communication du Sénat, figurait parmi les parlementaires de huit pays invités par le Parlement britannique pour une grande interrogation de Mark Zuckerberg. Ce dernier ne s’est pas présenté, et son lobbyiste britannique en chef – Richard Allan – est venu non officiellement et en son propre nom, nous a précisé la sénatrice. Catherine Morin-Desailly revient avec nous sur les raisons de cette convocation parlementaire, et sur la déception du fait de l’absence de Mark Zuckerberg. Elle nous présente également ses arguments en faveur de la fin de l’auto-régulation des plateformes, et d’une véritable politique industrielle européenne.
ElectronLibre – Comment et pour quelles raisons s’est organisée la démarche du DCMS Committee d’inviter nombre de parlementaires internationaux pour le « Grand Commitee » ?
Catherine Morin-Desailly – Plusieurs Parlements nationaux dont les parlements britannique, irlandais, et canadien ont été agacés de constater l’absence de Mark Zuckerberg suite à leurs convocations. Tous ont voulu l’auditionner au sujet de l’exploitation des données de Facebook, notamment dans le cadre du scandale Cambridge Analytica, mais le CEO de Facebook n’est jamais venu. Mark Zuckerberg a bien été entendu par le Parlement européen, mais il est resté évasif. Ces parlementaires ont donc exprimé le souhait – étant donné qu’ils représentent un grand nombre de citoyens – de le convoquer devant une commission internationale….
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