Presse : Google continue de diviser pour régner

Posté par Isabelle Szczepanski le 6 mars 2020

Le bras de fer continue : pour avoir la paix et ne pas payer les droits voisins de la directive droit d’auteur, Google lance un « nouveau produit », et propose à une partie de la presse française, choisie arbitrairement parmi les plus grands titres, d’être rémunérée pour y participer. Le reste de la presse – et particulièrement les agences et certains indépendants- comptent sur l’Autorité de la concurrence pour mettre fin à ce manège. Les syndicats de journalistes sont vent-debout, et soulignent l’inféodation des grands titres à Google. 

Derrière les derniers soubresauts dans les relations entre Google et la presse, la problématique de fond reste la même : Google continue de refuser de rémunérer les droits voisins prévus par l’article 15 de la directive droit d’auteur, et transposé dans la loi 2019-775 du 24 juillet 2019. Pour avoir la paix, Google utilise la vieille méthode du « diviser pour régner », avec des offres de contrats de gré-à-gré destinées aux grands titres français – Le Monde, Les Echos / Le Parisien, Le Figaro,…

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