Arvester : « nous allons mettre en place un score de visibilité des oeuvres »
Grégoire Bideau et Steven Tallec viennent de lancer Arverster, un outil permettant de mesurer la visibilité – ou « découvrabilité » – des oeuvres sur les plateformes vidéo, qu’elles soient publiques ou privées. Bientôt, Arvester pourra produire un score de visibilité pour chaque oeuvre. Déjà connus du secteur notamment pour leur étude sur la panique algorithmique, qui avait permis de vérifier si Netflix mettait bien en avant les oeuvres européennes, les co-fondateurs d’Arvester nous expliquent tout sur leur nouveau produit, qui permet d’analyser la découvrabilité aussi bien oeuvre par oeuvre, que par catégorie d’oeuvres, et est destiné non seulement aux producteurs, diffuseurs et ayants-droit mais aussi aux institutionnels qui travaillent sur la visibilité des oeuvres. Leur ambition, qui est internationale, est de fournir au secteur audiovisuel – mais aussi, à terme, à la musique – des informations permettant de mieux négocier les contrats à venir, et aux institutionnels des moyens d’assurer leurs missions au regard des textes européens tels que la directive SMA.
Comment vous est venue l’idée de développer Arvester ?
Nous avons beaucoup étudié la question de la découvrabilité—tant sur les plans théorique que pratique—lorsque nous étions chercheurs à l’université. Nos échanges réguliers avec les professionnels et institutions sur ce sujet nous ont fait prendre conscience du manque de données relatives à la découvrabilité dans l’audiovisuel. Pour répondre à cette demande, nous nous sommes lancés dans l’entrepreneuriat…
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