Spotify a révélé sa nouvelle politique de rémunération des titres proposés sur sa plateforme. Un premier pas vers un modèle « Artist Centric » comme le propose Deezer. Cette nouvelle politique vise à réduire les streams frauduleux, à augmenter la durée minimale des titres donnant lieu à un paiement pour le contenu qualifié de « bruit » et supprimer le paiement pour les chansons avec moins de 1 000 flux. La plateforme affirme que ces mises à jour vont rediriger environ 1 milliard de dollars supplémentaires vers les artistes, en éliminant les paiements allant vers les flux frauduleux et les contenus proposant du bruit. Spotify estime que seulement 0,5 % de toutes les pistes ont moins de 1 000 streams (Spotify souligne que moins de 5% des titres écoutés sont concernés). À partir de 2024, les titres devront avoir atteint au moins 1 000 flux au cours des 12 derniers mois pour générer des royalties. Spotify va également augmenter la longueur minimale des enregistrements de bruit fonctionnel à deux minutes pour être éligible à des royalties. Ce qui va mécaniquement diviser par 4 les revenus générés par ce genre de titres, dont la durée étaient la plupart du temps de 30 secondes pour donner lieu à une rémunération. Les genres fonctionnels incluront les bruits blancs, les sons de la nature, les bruits de machines, les effets sonores, l’ASMR non parlé et les enregistrements de silence. Les nouvelles politiques visent à créer un marché plus équitable pour les artistes en éliminant les fraudeurs qui profitent de la plateforme sans proposer de contenus artistiques.