Clara Chappaz nommée au secrétariat au numérique et l’IA, c’est Julie Huguet qui lui succède à la tête de la French Tech. Originaire de la Savoie, comme le premier ministre, Michel Barnier ou encore Marina Ferrari, ministre du tourisme, Julie Huguet a été en charge de la Alpes Tech et avait créé une start-up locale sur la mise en relation de professionnels, Coworkees, revendue à Freelance.com. Julie Huguet hérite d’une French Tech qui vient d’apprendre la misé procédure de sauvegarde d’un de ses fleurons, Ynsect, qui avait levé plus de 500 millions d’euros mais n’a jamais réussi à vendre son produit, avec des revenus annuels résiduels et des pertes approchants les 100 millions d’euros. La French Tech est tout de même un organisme public qui emploie 25 agents avec un budget de 15 millions d‘euros, et a permis de soutenir des centaines de start-up avec de l’argent public. La plupart sont mortes ou bien vivotes sur des niches. Aucune n’a atteint un niveau de reconnaissance à l’international, malgré plusieurs levées records.