Stéphane Séjourné : la promesse d’une politique industrielle européenne, mais sans moyens
Au moment où plusieurs secteurs historiques européens tels que l’automobile et l’acier font face à une crise sans précédent, et où les secteurs d’avenir n’ont pas accès aux fonds dont ils auraient besoin pour innover, Stéphane Séjourné promet d’engendrer un renouveau industriel du Vieux-Continent, mais peine à démontrer qu’il aura les moyens de le faire.
L’ancien ministre des affaires étrangères français Stéphane Séjourné était entendu aujourd’hui par le Parlement européen pour les postes de vice-président de la Commission européenne en charge de la prospérité et de la stratégie industrielle et de commissaire à l’industrie, aux PME et au marché unique. Premier constat : le ton et la teneur des auditions ont changé par rapport à celles du début de la semaine dernière, avec de nombreuses remarques et questions relatives à l’impact de l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Clairement, les partis de l’axe allant du PPE à l’ultra gauche avaient espéré l’arrivée de Kamala Harris, qui aurait garanti une certaine continuité…
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