Droit d’auteur : un Sommet IA en deçà des accords internationaux déjà existants
Malgré la grande réticence du chef de l’Etat à reconnaître la pertinence de ce sujet, le principe du respect du droit d’auteur par les IA génératives est tout de même passé, du bout des lèvres, dans la déclaration finale du Sommet pour l’action sur l’IA, qui n’ajoute cependant rien de nouveau par rapport au Processus d’Hiroshima.
Nous avions suivi la saga des négociations entre culture et organisateurs en amont du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. Le secteur de la création voulait plus qu’un strapontin au Sommet, et demandait un engagement de l’Etat français, et des autres États participants, à reconnaître leurs droits et à les aider à les protéger face aux développeurs d’IA, en particulier pour ce qui concerne les œuvres utilisées pour l’entraînement des LLMs et autres outils génératifs. Au final, une table-ronde a bien eu lieu pendant le sommet lui-même, mais sans les développeurs : nous en avions parlé ici. Et, comme nous le verrons, les déclarations finales du sommet mentionnent la culture, mais sans aller plus loin que le Code de Conduite du processus d’Hiroshima, déjà accordé entre 49 États dès 2023.
« On doit être dans la course avant de savoir comment on régule »
Pour la culture, le Sommet avait mal commencé avec, dimanche soir, une interview télévisée d’Emmanuel Macron qui, a deux reprises, a refusé de parler de droit d’auteur et de droits des artistes. Palki Sharma, célébrité…
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