Cinéma français : édifice en déséquilibre en quête de rénovation
C’est par une adresse pressante à François Hollande que les cinéastes français ont clos les 23e Rencontres cinématographiques de Dijon, samedi 26 octobre : « Alors, Monsieur le Président, pour le cinéma, « maintenant, c’est maintenant ».
Argent plus rare, affaiblissement des chaînes de télévision qui le soutiennent, nouveau cadre social aux conséquences économiques incertaines, nouvelle doctrine européenne en matière d’aides aux films, arrivée imminente de géants américains de la vidéo à la demande comme Netflix, peu soucieux d’entrer dans la logique de financement et de soutien aux films français : la liste des sujets d’inquiétude est longue pour le cinéma français.
En deux journées de débats sérieux et appliqués, loin des coups de gueule qui ont ponctué par le passé ce rendez-vous annuel, les professionnels ont partagé le constat d’une « époque charnière pour leur secteur », qui exige des évolutions.
D’où la satisfaction d’avoir tourné la page des âpres négociations sur une convention collective pour les techniciens du cinéma, qui a divisé les organisations de producteurs, opposé réalisateurs et techniciens, sur le thème d’un renchérissement insupportable du coût des films, condamnant les plus fragiles.
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